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les PERSONNES TOXIQUES, à l’égal des organisations toxiques et des pervers narcissiques REACTIVENT NOS 5 mémoires traumatiques

Existe t-il en psychologie des techniques pour obtenir la soumission totale de son interlocuteur ? que penser d’un leader qui parait soumettre ses collaborateurs ? 

A ces questions posées par un de mes coachés, je l’ai renvoyé à des recherches sur le mode de fonctionnement des pervers narcissiques. 

Y’aurait il une manipulation mentale qui ferait perdre tout leur bon sens et leur sens critique à des personnes intelligentes et sûres d’elles pour tout accepter et se soumettre à des règles mêmes inacceptables imposées par un autre individu ? 

C’est possible, c’est ce à quoi jouent les pervers narcissiques ayant des intentions conscientes néfastes qui leur permettent d’obtenir plus de pouvoir sur autrui et de contrôler la vie d’autres individus. 

La technique la plus répandue et identifiée en psychologie vise à amplifier ce que l’on appelle les mémoires traumatiques d’un individu. 

Et nous en avons tous au moins 5 qui sont dans l’ordre :  la peur de la pauvreté, la peur de la maladie, la peur de ne pas être aimé, la peur de mourir (soi ou d’un proche) et la peur du rejet.

Bien sûr, il faudra  que le persécuteur excelle en rappels systématiques et quotidiens sur au moins 1 trama pour que son interlocuteur réactive en lui ces mémoires traumatiques. Par exemple, la pression faite de la menace de perdre un emploi (= la peur de la pauvreté) permet de faire accepter la stagnation d’une rémunération,  d’accroitre le nombre d’heures de travail, la mobilité … etc etc…. Il faudra des messages dans ce sens, souvent répétés par le persécuteur.  

Si je prend la 2 ème peur, la peur de la maladie, le message du pervers narcissique devra aussi être répété et amplifié assez souvent, la victime devra constater factuellement que quelquechose de dangereux est entrain de se produire à ce sujet pour obliger une personne à accepter ce qui ne serait pas acceptable en temps normal afin de se protéger de la maladie. 

Une mère perverse narcissique qui torture mentalement son enfant joue inconsciemment sur la peur de ne pas être aimé de son enfant. Elle ne le sait pas mais sa relation de dominante à dominé fonctionne car chez tout enfant, la peur d’être rejetté lui fait accepter tout, même l’inconcevable. 

Ces techniques de réactivation des tramas sont avantageuses pour le persécuteur, car il ne fait que de s’appuyer sur ce qui est en sommeil en chacun de nous (les 5 traumas). Il a juste un effort de répétition du message à faire. 

Certains me demanderont d’être plus précis. En fait, lorsqu’un un père alcoolique par exemple a battu son enfant de manière quotidienne pendant des années, le père n’a qu’à lever la main et l’enfant va se tapir dans un coin de la maison même des années plus tard…  c’est de la réactivation. 

Quand vous avez quelqu’un ou un groupe d’individus sous votre coupe de manière traumatique, vous pouvez lui faire faire ce que vous voulez. 

Cela concerne les relations de travail, cela concerne  aussi la vie en société. On le constate dans les pays ayant à leur tête un dictateur. De nombreux actes suivis de messages (ou l’inverse) envers les populations sont en lien avec l’un des 5 traumas et c’est souvent  la peur de mourir qui sera essentiellement réactivée par la dictature.  

Ne pas accepter la loi de la dictature vous met en situation de danger de mort. La population n’a pas d’autre choix que d’accepter la situation jusqu’à ce que la force de la conscience collective s’éveille et dépasse ses tramas, pour alors mettre fin à la dictature. 

Pour se protéger, il est donc important de discerner et d’être vigilant, que ce soit en entreprise ou dans la vie courante. On peut se détourner  des personnes perverses narcissiques qui réactivent en nous l’un des 5 traumas. Il s’agit de savoir quand nous sommes en présence de personnes toxiques. La peur en nous est un bon indicateur. 

Il est aussi essentiel  d’être conscient, et de repérer ce qui se passe en nous lorsque nos sociétés vivent des moments difficiles, par exemple une série d’attentats, des guerres, des crises économiques, sociales, ou même même sanitaires.  La question à se poser pour prendre du recul et moins vivre l’angoisse, est : qu’est ce que cela vient réactiver en nous comme trauma (l’un des 5) ?  Le nier, ou ne pas en être conscient nous amène directement sous la coupe d’un pervers narcissique quel qu’il soit. Jusqu’au moment où la conscience collective se soit faite qui permet à tout un ensemble de dépasser les contraintes imposées par le pervers narcissique (lorsque des lois sécuritaires sont mises en oeuvre et que la peur a pour origine l’ un des 5 traumas, vous pouvez être certain qu’un individu ou qu’un système pervers narcissique n’est pas loin). C’est notre intelligence qui est le seul rempart. 

Patrick krzyzosiak 

Coach habilité

A Paris, le 17 septembre 2020

Agir ou Subir ? Lorsque l’on a des facilités que d’autres n’ont pas, on se doit d’aider les autres à les acquérir. Ce fonctionnement était à la base du succès de son entreprise.

rédigé par : Patrick Krzyzosiak

Je pense parfois à cette phrase de Gandhi : « c’est en nous que doit se faire le changement que nous voulons voir autour de nous. » Or, c’est comment autour de nous ? Si je suis habitant de la terre, 2020 est contraignant, angoissant, et marque tous les esprits à cause d’un virus qui prend des vies, qui s’en prend à nos habitudes de vie et qui nous contraint à nous confiner, à subir, à patienter, et à restreindre notre capacité d’agir. Alors pour paraphraser Gandhi, c’est « comment en nous » pour que cet extérieur soit aussi menaçant, pour qu’on le subisse, qu’on se fasse de terribles peurs si l’on passe son temps devant son écran à lire et voir les nouvelles des informations ? Si l’on suit sa phrase à la lettre, dans cette logique qu’il semble pointer, d’un lien entre « nous » et le monde, cela voudrait dire que nous serions tous déjà des angoissés de nature, qui vivons dans la crainte, qu’on se confine bien avant le confinement au sens de s’éviter les uns et les autres, de s’observer les uns et les autres comme des menaces plutôt que comme des êtres complémentaires et bienveillant. « Mon cher Watson », cela semble évident…Alors si tu veux que le monde soit meilleur, sans doute y’a t-il du pain sur la planche chez chacun d’entre nous pour que l’environnement autour de nous soit plus apaisé qu’il ne l’est actuellement (dans la logique de Gandhi).

 

Je suis un peu provoquant mais ce que j’ai à vous dire ici tente d’explorer au maximum le sens de ce que Gandhi a pu vouloir nous dire.

 

Dans la vie il y a deux possibilités que je vois chez mes clients et chez moi même, comme deux catégories de personnes : subir, dire que nous ne pouvons rien, que c’est comme ça, râler, s’en prendre en permanence aux autres par rapport à nos difficultés, s’en prendre même à la météo, et je vois aussi tout le contraire, avec des personnes actives, qui ont des raisons même d’avoir choisi une vie d’action, une vie dans laquelle ils sont les maîtres à bord, des personnes qui ont choisi la totale responsabilité de ce qui leur arrive ; et ces gens la vont étonnamment bien. Comparés à la première catégorie, ils sont entreprenants, ce qui leur arrive est toujours intéressant, comme si le positif s’accumulait autour d’eux. Bien sur, comme tout le monde, ils vivent des aléas, mais ils ne les appréhendent pas de la même manière. Ils en font une opportunité, et ils cherchent à leur donner du sens pour rebondir vers du positif. Un retard dans le métro ? Quel est votre premier réflexe ? Vous comprendrez ce que je veux vous dire. Râler, s’en prendre au conducteur, à la compagnie de métro, à votre voisin qui vous piétine et qui en profite pour vous piquer la seule place assise qui reste ? Ou, en profiter pour respirer, écouter une musique qui vous fait du bien, lire, peut être écrire un peu ou plus rarement, discuter avec son voisin ?

 

Pour tout vous dire, je pense que Gandhi avait raison, il y a bien un lien entre nous même individuellement et le monde.

Voyez le monde avec des yeux d’enfants, et le monde vous donnera beaucoup d’opportunités.  Voyez le monde comme une menace et vous passerez de très mauvaises nuits et des journées sur les nerfs.

 

On a tous vécu cette expérience de se lever du bon pied ou du pied gauche et d’en mesurer les conséquences. Si vous en doutez, prenez un petit carnet et faites le bilan en fin de journée.   Votre perception du monde, le voir menaçant, ne vous aura pas amené que du bon dans la journée. Au contraire, souriez, voyez la beauté du monde et vous verrez que vous allez même passer à coté des orages.

 

Un exemple récent pour vous éclairer : vous attendez une livraison par Amazon ? Vous râlez lorsque vous lisez dans leur e-mail que c’est le transporteur X qui doit vous livrer car vous avez déjà eu affaire à eux et votre colis n’est jamais arrivé. Que se passe t-il en vous à ce moment là ? L’énervement survient, la colère monte, vous anticipez que le colis ne vous parviendra jamais, vous répétez à qui veut bien l’entendre que vous les « connaissez bien ces livreurs de la société X, que ces gens là ne sont pas fiables ». Comment ça va dans votre corps en noircissant le tableau comme ça ? Comment va votre tension artérielle ? Je vous dis cela car c’est arrivé à une amie encore récemment. Son colis a finit par être livré en temps et en heure mais elle a perdu une matinée ensoleillée où elle aurait pu passer un moment bien plus agréable que de s’inquiéter.

 

Cet exemple vous semble assez banal ? Oui on pourrait dire ça, au sens où il est récurent et bien partagé sur cette planète, car ce type de comportement c’est le nôtre au travail et dans notre vie sociale. Ce sont des habitudes inconscientes que nous ne sommes même plus en capacité de voir en nous.  Par contre, nous sommes les premiers à le dénoncer chez les autres.

 

Pourtant, en tant que coach, je peux vous dire qu’une personne qui évolue dans  ses comportements, en travaillant sur elle et qui s’est donc bonifiée, a plus de présence, plus d’impact, plus de connexions positives avec les autres, contrairement à ceux qui restent pris par des habitudes négatives comme  se plaindre, critiquer, juger, renvoyer sur les autres leurs difficultés. Je mesure toute la différence entre les gens qui ont l’esprit tourné vers l’agir, et d’autres malheureusement qui ont l’esprit tourné vers le subir.

 

Je me dis qu’avec cette situation sanitaire, le « Subir » a pris le dessus sur « l’Agir ». On attend. On ne peut rien faire. Ce sont les scientifiques qui savent. Face à cette situation inédite, ce qui semble se jouer c’est notre capacité à agir. Le monde étant devenu encore plus dangereux, mieux vaut s’abriter. Que peut-on faire d’autre ? « On n’y peut rien ». Attendons que ça passe.

 

Mais en reprenant la phrase de Gandhi, voila une question que je pointe : puisque nous subissons cet environnement contraignant  prévu pour durer encore (port du masque, distanciation sociale…), quel serait le lien entre nous même et cette situation ?

 

Que devons nous changer en chacun de nous si nous voulons alors revenir à un environnement plus positif ? Cela pourrait nous faire réfléchir à nos comportements individuels dont Gandhi fait mention.

 

 

 

Comment reprendre la main ? La situation extérieure est angoissante et elle nous renvoie à de l’impuissance, alors ces angoisses et cette impuissance ont donc logiquement comme origine nous mêmes « selon la logique Gandhienne ». Elles nous appartiennent. Elles sont en nous.

 

Se changer nous même c’est comme le dit le vieil adage populaire, balayer devant sa porte. Je croise souvent des responsables qui demandent à leurs équipes de réduire leurs frais, de respecter les règles de la bienveillance au travail, alors qu’eux ne le font pas. Je ne vous cache pas que la dynamique d’une équipe en subit les conséquences car tout se sait, tout se voit et c’est toute l’équipe qui perd en motivation.

 

En reprenant le sens de la phrase de Gandhi, je me demande s’il n’a pas voulu nous faire réfléchir aussi à l’effet miroir. Serions-nous si peu agréable, manquerions nous tellement de confiance en nous pour que l’extérieur soit si dur ? Les phénomènes extérieurs seraient un reflet de nous tous pris individuellement.

 

Questions qui me viennent alors s’il fallait rester fidèle à ce que Gandhi a dit : Changer quoi ? Changer comment ? Changer pourquoi ? Après tout, je ne suis pas responsable des choses affreuses qui se passent dans le monde à 10000 km de chez moi, et chacun d’entre nous a déjà fort à faire pour rester positif, et pour profiter de sa vie ; on ne va pas en plus s’encombrer de responsabilités qui ne nous appartiennent pas.

 

Il serait intéressant que ce que vous êtes entrain de lire ou d’écouter, n’agisse pas sur votre sentiment de culpabilité. Je trouve que ce monde sait très bien nous culpabiliser, et je milite justement pour nous en défaire en reprenant la part de responsabilité qui nous incombe.  D’abord en mesurant en nous ce prisme « agir-subir », en vérifiant, même si cela ne nous fait pas plaisir, où en sommes nous à ce sujet, et ensuite d’agir, d’agir sur ce que nous pouvons faire très vite au quotidien pour que ça profite à tout le monde.

 

Avant d’aborder cette phase, agir sur le monde très vite, je vais vous raconter une petite histoire de ma dernière séance de coaching pour vous montrer combien on peut s’engluer nous mêmes dans un fonctionnement et rendre les autres responsables de nos petits malheurs. J’ai un coaché qui n’en peut plus d’être sollicité en permanence par ses équipes ; il est vrai que pendant une session de 2 heures, avant que je lui laisse la liberté de décider s’il coupait ou pas ses emails pendant nos sessions, j’entendais ces petits « clics » qui indiquaient l’arrivée des mails. J’en ai entendu toutes les 3 minutes. Il m’a alors fait part de son éducation, du moins, qu’il retirait de son éducation le fait qu’il est un « people pleasure », soucieux du bien être des autres, qu’il se charge de rendre les autres heureux, car c’est aussi son comportement chez lui dans son ménage. Il ne peut pas s’empêcher d’être comme ça. C’est de famille. Au travail, il anticipe les besoins de son équipe répartie dans toute l’Europe, il leur répond à la minute, est très tourné vers ses collaborateurs, et il ne va jamais aux réunions managers car il les manque puisqu’il est toujours sur le terrain. Au fil des entretiens avec moi, il a pris de la distance avec eux, a mieux délégué, a fait la part des choses, car en fait il avait beaucoup de colères. C’est donc que quelque chose n’allait pas dans son mode de fonctionnement avec eux. Ayant pris conscience que cela émanait de lui, il en a assumé la responsabilité : au lieu de se plaindre de ses collaborateurs, il a fait la corrélation entre ce qu’il est, ce qui émane de lui, et eux. Il subissait ses équipiers, et il a décidé de redevenir un acteur au sens de l’agir. Maintenant il n’agit plus à leur place, il les a rendu plus acteur de leurs propres responsabilités. Son niveau d’énergie est remonté en flèche, mais même s’il me dit qu’il n’a toujours pas réglé cet aspect « people pleasure » qui peut prendre des années, il se sent plus en harmonie avec les autres ; en somme, il a remis chacun et lui même à sa place pour le mieux. Il ne voyait pas cette corrélation entre ses colères, il jugeait ses collaborateurs pas assez compétents, le sollicitant pour un oui, pour un non, mais il a compris que son problème n’était pas chez les autres, mais chez lui. Les autres ne faisaient que de s’ajuster à son comportement. Maintenant qu’il a vu et compris que cela émanait de lui, il n’a pas eu de mal à faire ce qu’il fallait pour obtenir une équipe qui se comporte autrement depuis. Ce coaché a agit sur son environnement, il ne l’a plus seulement subi. Voyez vous le sens de la phrase de Gandhi ? « C’est en nous que doit se faire le changement que vous voulez voir autour de vous ».

 

Réfléchissons à cela : que seraient nos journées, si nous devenions « plus attentionnés » avec les personnes qui vivent à nos côtés, avec lesquelles nous travaillons tous les jours, avec  notre voisin, le serveur de café, le vendeur, vos enfants, notre famille ? C’est déjà un changement qui m’apparait accessible, mais, de la à avoir un effet sur les tensions et les conflits au Proche-Orient ou ailleurs, il y a un monde. Quoi que, si nous devenions tous en même temps plus attentionnés, que pourrait produire un effet de masse ? Il y a pas mal de publications depuis une quinzaine d’années sur les effets de la méditation qui démontrent qu’un groupe de méditant a des effets sur des non méditant qu’ils fréquentent.   Ils leur apportent de la sérénité.

 

Continuons de creuser dans ce sens. Que se passerait-il si nous étions plus attentionné avec nous même ? je rencontre tant de gens atteints par ce symptôme de l’auto-critique. Par exemple, en ne nous jugeant plus aussi férocement lorsque nous n’avons pas « réussis » à faire ceci ou cela,  en ne nous comparant plus à qui que ce soit, en prenant conscience de nos jugements, de nos jalousies, de nos envies qui nous poussent à stopper, freiner, condamner, juger l’autre…. à vouloir même « son job ».

 

Je rencontre comme tout le monde, beaucoup de personnes qui se disent fatiguées et déçues par l’être humain et qui me disent être encore plus interrogatives et plus tristes et même révoltées quant à tout ce qui peut se produire comme si tous les malheurs du monde s’amplifiaient depuis 20 ans.  Je rencontre aussi beaucoup de personnes préoccupées et fatiguées par les  » luttes » entre collègues au bureau et qui supportent de moins en moins « la pression ».  

Ó Patrick Krzyzosiak

Mais, qui est prêt à générer, en référence à la phrase de Gandhi, autre chose en mettant par exemple un peu de bonne volonté dans des petits gestes de la vie quotidienne ? Ce n’est pas impossible. Nous connaissons tous pour les subir ou les pratiquer, les impolitesses spontanées dans les transports, ou sur la route, les impolitesses des autres, les nôtres, les miennes, ou les dénigrements trop faciles entre voisins de paliers, les luttes d’influence au bureau, les indifférences à son prochain, les jalousies, l’envie, les mensonges, les peurs ….

 

Mais, qui au final, les entretient,  sinon nous mêmes, soit en tant qu’initiateur (je parle aussi pour moi car je ne suis pas un Saint) soit en tant que victime qui subit l’autre et qui va réagir pour ne pas se laisser faire. On ne sait parfois plus qui a initié le combat. Moi ? Lui ? En tant que coach je reste toujours étonné de la puissance des arguments des deux parties qui « se tapent dessus ». Qui croire ? Comme dans mon enfance, lorsque nous jouions dans la cour d’école, la maîtresse assistait à nos petites colères et nous séparait en nous punissant l’un et l’autre en se disant que l’un et l’autre y étaient bien pour quelque chose ; j’en viens à y repenser. Au fond, malgré les années, rien n’aurait changé ? 

 

Observons aussi les médias qui mettent en avant nos jeunes de 18 ans  « déjà intronisés stars » et dont la popularité est d’autant plus forte qu’ils s’insultent !

 

La liste est aussi longue de jeux de guerre en PlayStation. Il y a quelques temps, alors que je lisais un quotidien d’information gratuit sur le web, une publicité de la PlayStation sur le dernier jeux de guerre à la mode m’apparu d’une façon violente, alors que je lisais calmement un article d’un philosophe qui exprimait des mises en garde contre les risques de guerre au moyen orient et qui ne cessait de répéter « plus jamais ça » et que « la paix est fragile » ! Cette publicité intempestive sur ce jeu pour jeune me vantait la guerre au même moment !

 

Qui entretient cela ? Un robot ?  Une machine ? Peut être, c’est même sur. Mais non ! Le robot informatique est programmé par l’Homme, c’est à dire, ceux qui les inventent ces jeux de massacre, peut être vous, peut être moi qui les achète pour mes enfants, mes neveux, peut être un ami d’un ami proche qui y travaille pour gagner sa vie, un de mes enfants qui y joue. Autrement dit ce climat est entretenu par NOUS MEMES.

 

Or, qu’a voulu dire Gandhi ? « C’est en NOUS que………. ».Ó Patrick Krzyzosiak

22 01 2016

On peut être horrifié par ce que se passe dans le monde et c’est préoccupant. Mais l’hypothèse que je formule c’est que par nos comportements quotidiens nous les rendons possibles : nos jugements sur nous et sur les autres, nos jalousies, nos comportements,  les compétitions égoïstes qui sont exacerbées depuis notre enfance…  Tout ce que nous disons subir et venant du « dehors » m’apparaît nettement n’être en fait que le reflet démultiplié de nos « propres » agissements quotidiens (dénigrements et jugements faciles,  jalousies, envies,  peurs, autodénigrement, notre préférence marquée pour des films à la gâchette facile surtout lorsque des  bombardements par des vaisseaux galactiques entrent en jeux avec plein de faisceaux lumineux de couleur).

 

Sommes nous à ce point hypnotisés pour ne pas nous ouvrir les yeux sur le fait que nous donnons une énorme permission à la violence par nos propres pensées, nos agissements quotidiens et nos préférences ?

 

 

Gandhi, comme tu as eu du flair :  » C’est en nous que doit se faire le changement que nous voulons voir à l’extérieur « .  

 

Ce que j’écris ici n’est ni une accusation ni un pamphlet dont l’objectif serait de culpabiliser et d’enfoncer le clou. C’est un appel à des prises de conscience pour que nous parvenions à ouvrir les yeux sur nos pensées et nos agissements car  nous avons largement la capacité de les changer lorsque nous en sommes conscients.

 

Le pouvoir personnel que nous avons est énorme et il m’apparaît même illimité si nous modifiions juste un peu nos propres comportements. L’addition de plusieurs comportements a plus d’impacts que l’on peut le penser. C’est ainsi qu’une seule personne peut même faire basculer une décision face à un collectif d’individus divisés dont les objectifs sont divergents et différents. L’unique condition pour cette personne est qu’elle soit déterminée à 1000 %. C’est souvent de cette façon que nos côtes ont été bétonnées : un seul entrepreneur qui tenait tête à un collectif divisé. 

 

Merci à Gandhi et merci aux personnes que j’accompagnent en coaching qui me permettent de plus en plus d’accéder à ce niveau de compréhension,  d’ouverture et de conviction.

 

Un exemple me direz vous ? Car ça tient peut être du rêve voire de l’illusion à grand spectacle ce que je vous raconte la.  Un homme que j’ai coaché me disait qu’il était fatigué par les comportements de ses collègues et responsables au bureau.

Cet homme vivait vraiment très mal cette situation et c’est pour cette raison qu’il avait choisi de se faire coacher.  Mais alors que nous avions rendez-vous pour une séance de coaching, un incident arriva. Il venait de s’en prendre à l’hôtesse d’accueil qui lui avait servi un café sucré alors qu’il l’avait demandé « sans sucre ». La personne de l’accueil s’était trompée et s’en était excusée. Or, la réaction de ce monsieur a été très dure, démesurée, disproportionnée, et l’hôtesse en fut boulversée pour le reste de la journée.

 

J’ai demandé à ce monsieur ce qu’il en pensait. Bien sur il a trouvé toutes les raisons à sa réaction, mais sentant qu’il tournait en rond dans ses arguments et que je n’étais pas plus convaincu que cela, il a finit pas me parler de son stress lié à son quotidien dans son entreprise. Mon questionnement l’a alors amené à réfléchir au fait que si nous agissons tous ainsi, nous ne pouvons pas alors nous plaindre de ceux qui agissent aussi de cette manière brutale contre nous.  On leur offre même un visa de brutalité sur un plateau d’argent. 

Ó Patrick Krzyzosiak

22 01 2016

Je me souviens lui avoir dis : « Mais qui est-on finalement pour juger les autres et même condamner leurs agissements contre nous si nous mêmes nous  agissons de la même façon ? Il s’est alors ressaisi. Il pris alors l’option pour les jours suivant d’observer plus attentivement ses propres agissements.   Sa manager et ses équipes ont  observé de nets progrès plus rapidement qu’on pouvait le penser.

Il a finit par me dire qu’il vivait mieux qu’auparavant, tout en me disant que c’est un « combat de tous les instants de rester éveillé ». J’ai beaucoup aimé ses propos. Je crois lui avoir dit :  » Il est en effet plus difficile de rester éveillé et de s’observer dans nos agissements, et il est tellement plus facile de fermer les yeux sur nos agissements et de s’en prendre aux autres ». Quant au mot « combat »,  je lui ai proposé de le remplacer s’il le voulait bien, par le mot  » effort « . En faisant cet effort de dire par exemple à l’hôtesse d’accueil :  » ce n’est pas grave ce n’est qu’un café », elle aurait pu passer une meilleure journée et lui aussi.

 

Avec plusieurs années de distance par rapport à ce qui s’est passé pour lui (c’était en 2016) je me dis que nous alimentons tous la pompe à problèmes. Sur le coup, le mal est fait car lorsque la personne reçoit un message brutal (oral, écrit), elle est finalement « contaminée » négativement pour le reste de sa journée car les ondes négatives persistent pour un bout de temps dans la tête de chacun d’entre nous. Et cela se transmet à tous les autres car l’humeur de celui qui s’est fait agressé est morose et son entourage le ressentira. On dira « mais qu’est-ce qu’il a aujourd’hui ? ». Comme si tout l’entourage subissait par réaction en chaîne, un évènement pourtant distant d’eux.

 

Il arrive heureusement parfois que celui qui a allumé les jeux vienne nous voir et nous dise  « excuses moi, comme je ne suis pas bien, j’ai réagis avec colère, et je t’ai mal parlé ou aussi je t’ai mis la pression  sans même t’expliquer le contenu du dossier client ». Mais c’est trop tard pour ceux qui entre temps auront été en contact avec la personne chahutée la veille et qui n’était donc pas de bonne humeur.

 

Je me demande toujours ce qui se serait passé si la personne de l’accueil avait été félicitée pour le café. A qui aurait-elle souri tout au long de sa journée ? Ce sourire aurait fait plaisir à d’autres.

 

On peut imaginer que l’état du monde actuel est peut être l’addition de plusieurs réactions en chaîne de cette nature.

 

Alors que serait notre vie si nous l’alimentions en bonheurs quotidiens faits de parole agréables ? un geste de politesse, un sourire, une discussion sympathique à entretenir avec un chauffeur de taxi stressé. Nos petits gestes sont des dons qui rendent les gens rencontrés plus heureux, peut être pendant 2 minutes, ou peut être pendant 10 minutes et je vous promets que vous ressentirez même à distance leur joie par l’intermédiaire d’autres personnes qui viendront vers vous avec plus de joie. C’est un moyen que nous avons tous pour être dans l’agir plutôt que de rester à subir.

 

Si vous donnez du bonheur à quelqu’un que vous ne connaissez pas, même un court instant, sachez que des petits bonheurs surgiront pour vous au coin d’une rue par des personnes que vous ne connaissez pas. Elles pourront se montrer polies, souriantes, sympathiques.

 

 

 

Il y a quelques jours, à déjeuner, j’entrepris spontanément de parler avec le chef cuisinier d’un bel espace professionnel qui servait lui même les clients présents ce jour la pour des team building ; je décidais de lui parler d’un garçon plein de talents que je connais bien et qui adore la haute cuisine et qui aimerait en faire son métier. Notre échange a été spontané, sympathique, souriant, mais est finalement resté assez court.  Je pris même en photo le menu du présentoir qui mettait en avant une spécialité à base de truffe, et du livre d’un éditeur connu, faisant référence aux grands chefs ayant travaillé ou travaillant encore avec cette société. Il me dit que ce livre était à la vente si je souhaitais me le procurer. Je le remerciais et lui ai souhaité une belle journée.

 

N’ayant pas eu un moment dans la journée car j’animais un séminaire sur place, quelle ne fut pas ma surprise en fin de journée lorsque la responsable de ce bel espace m’offrit ce livre avec un message bien sympathique et encourageant pour ce jeune ami. Je n’avais aucune attention en parlant au chef cuisinier.

 

J’avais juste accordé un peu d’attention à ce Monsieur qui me semblait aimer son métier. Je sais par contre que nous avions le sourire.

22 01 2016

Nous pouvons tous déclencher cette douceur autour de nous,  et même si c’est un « effort », rien ne se fait sans effort. N’attendons pas tout de l’autre surtout si l’autre attend lui aussi tout de nous. Alors il ne se passera rien.  

 

Grâce à l’Analyse transactionnelle (lire l’ouvrage du Dr Eric Berne,  » Que dites vous après avoir dit bonjour ? « ) nous sommes en mesure de démontrer que les tensions et les conflits sont le résultat d’un manque de reconnaissance, à savoir, « d’intérêt » ressenti par autrui, donc de l’intérêt que nous portons à l’autre.  

 

A ceux qui me trouveraient trop utopistes, j’ai envie de leur raconter une autre histoire. Elle m’évoque beaucoup de choses car elle s’est produite dans ce contexte sanitaire difficile où beaucoup de voix se sont élevées pour plus de bienveillance mais l’état réel en est tout autre.

 

Vers le 20 avril, donc en plein confinement, j’ai eu une séance de coaching qui m’a beaucoup touchée car mon client, le coaché, un expert coordinateur d’une petite équipe de développeurs dans un grand groupe a été victime de bassesses et de moqueries. Cela m’interpelle compte tenu du contexte actuel, et des discours sur un « après Covid plus généreux et plus humain » ou  « ce ne sera plus comme avant » et alors que des efforts sont entrepris dans beaucoup d’entreprises sur le thème de la bienveillance au travail. L’homme que je coach est brillant dans son domaine. J’appellerai mon coaché Nicolas pour conserver  l’anonymat et respecter ma déontologie en tant que praticien coach. Il est ingénieur de formation et a environ 40 ans. Je n’en dirais pas plus.

Il faut savoir que le DRH et le N+1 de Nicolas l’ont identifié en 2019 comme un futur manager et ils lui ont proposé un coaching pour faciliter une future prise de poste devant intervenir en juin 2020. Il est coordinateur (pas manager) d’une petite équipe de 4 à 5 personnes.

 

Je le coach à la demande de l’entreprise pour qu’il soit aussi plus à l’aise dans la délégation et qu’il gagne en confiance en lui lorsqu’il doit animer des équipes et parler en public.  Visiblement l’entreprise parie sur lui, et Nicolas a accepté ce coaching en novembre 2019. Il se trouve qu’il se pose également des questions sur son impact car un bégaiement lui pose quelques soucis et j’en prends la mesure à l’occasion de nos séances.

 

Bien sûr, il a essayé tout ce qui possible pour l’atténuer mais ce bégaiement s’aggrave alors qu’il est sous stress et qu’il doit animer une réunion ou piloter un projet avec enjeux. Il s’est adapté et il est devenu un expert dans son domaine.

 

Le travail que nous avons entamé 4 mois avant porte ses fruits mais lors de notre session de coaching d’avril, il m’apprend qu’il est en arrêt de travail pour 2 semaines. Je vois bien lors de notre « visio »  qu’il n’a pas l’air en forme. Il me dit qu’il est déstabilisé depuis 2 jours et qu’il pensait même avoir quelques symptômes du Covid (il a eu une consultation la veille avec un médecin mais ce n’est pas certain). Évidement je lui demande s’il préfère interrompre pour aller se reposer en repoussant à plus tard notre séance du jour pour prendre soin de lui. Je m’attendais à ce qu’il veuille mettre fin à la séance mais il ne l’a pas souhaité. Intrigué, je lui propose alors un contrat de séance d’écoute, et de faire le point une heure après pour connaître son état d’esprit. Il s’est mit donc à me raconter ce qui l’avait mis dans cet état. Tout cela est arrivé en télétravail. Nicolas m’explique donc qu’à l’occasion d’une réunion d’équipe en visioconférence, des collègues  l’ont moqué  pour son bégaiement en l’imitant de manière insistante.  Cela a commencé le matin en sa présence, lors d’une première réunion mais cela ne l’a pas plus perturbé que ça car il avait mis ça sur  le compte de l’humour ou de la taquinerie et que cela fait presque 4 ans qu’il collabore avec eux.  

 

C’est ce qu’il se disait jusqu’à ce qu’un client le contacte un peu après, gêné, pour lui faire part de ce dont il avait été le témoin.

 

Alors que le client faisait des tentatives infructueuses pour se connecter à distance par un site de visio conférence il a été le témoin non prévu de la nature des premiers échanges sur un ton moqueur au sujet de Nicolas, sans se douter que le client les entendait.  

 

Ce n’était plus de l’humour, car le client a compris que ces moqueries dataient de quelques mois.

 

Ce client aurait pu décider de ne rien en faire, mais il se trouve que pour lui, la mauvaise qualité des relations de travail entre les membres d’une équipe sont une source de questions sur l’efficacité du projet et ont entraîné des suspicions supplémentaires suite à des manques évidents de résultats qu’il ne s’expliquait pas.  Ce client en a donc référé à Nicolas et au N+ 1 en charge de l’équipe.

 

Outre le fait que Nicolas fut bien sur interpellé, et qu’il s’est senti mal à l’aise car cela remet en cause son positionnement et sa place pour les mois qui viennent, c’est aussi la réaction du client qui m’interpelle. On me dit souvent que les personnes sont remplaçables et que seuls les résultats comptent. Or, les étranges relations de travail qui ont été observées par le client ont sonné l’alerte car il s’est mis a pointer comme cause de l’insuffisance des résultats du projet, le mauvais climat de l’équipe. Depuis, l’entreprise a pris le message très au sérieux et a changé l’équipe. En avril, le DRH a accepté une demande de mobilité de Nicolas, afin de préserver son moral.  Le DG de la branche a eu raison du chef de projet qui laissait alimenter les propos contre Nicolas.

 

Nicolas m’évoque des jalousies possibles, du fait que l’entreprise lui a proposé un poste de manager. Le coaching lui a été attribué pour faciliter cette prise de fonction qui devait intervenir en juin.

 

Cette histoire comme tant d’autres montre qu’il y a toujours une corrélation entre de bons résultats et la qualité des relations entre les personnes qui composent une équipe.   Quand l’entraide est là, tout va plus vite et devient plus léger, plus efficace.

 

Pour aider Nicolas, mon coaché, à retrouver un peu de stabilité, je lui dis ce qu’un Directeur Général d’une mutuelle me raconta un jour. Pour lui, lorsque l’on a des facilités que d’autres n’ont pas, on se doit d’aider les autres à les acquérir  plutôt que de les garder pour soi. Ce fonctionnement était à la base du succès de son entreprise.

 

Alors, si c’est en nous que doit se faire le changement que nous voulons voir chez les autres, peut être que cela pourrait se faire en prenant exemple sur ce DG ?

 

La nature fonctionne d’ailleurs ainsi et elle nous le montre tous les jours sous nos yeux : les feuilles tombent à l’automne et elles nourriront le sol, qui va ingérer cela, s’endormir en hiver, et le printemps revenu, donner aux plantes les aliments dont elles ont besoin pour revenir à la vie.

 

Si la vie est un cadeau pour la nature, il est évident qu’elle l’est aussi pour nous mais sans doute, nous, les humains,  l’avons un peu, parfois, beaucoup oublié.

Nous avons du mal à offrir aux autres qui ont moins que nous, alors que cela pourrait être bon non seulement pour eux, mais aussi pour soi car la satisfaction de donner agit sur notre joie et sur notre sentiment d’utilité.

 

Il s’agit aussi d’être conscient qu’on ne peut pas demander aux autres ce que l’on ne fait pas soi même. Ainsi en va t-il de la politesse, de la tolérance, du respect, de la confiance, de l’hypocrisie, du mensonge, de la compétition au détriment de la coopération.  

 

Qu’attendons nous pour avoir des petits gestes sympas pour notre voisin ou notre boulanger, notre collègue de travail ?

 

Enfin, il y a cette réflexion que Bouddha avait  faite et qui fait réfléchir :

 

« Quand un oiseau est vivant, il mange des fourmis. Quand l’oiseau est mort, les fourmis le mangent. Le temps et les circonstances peuvent changer à tout moment, ne pas sous-estimer ou blesser quelqu’un dans la vie. Il peut maintenant être puissant, mais n’oubliez pas que le temps est plus puissant que vous. Il suffit d’un arbre pour faire un million d’allumettes et seulement une allumette pour brûler un million d’arbres. Sois bon et fais le bien ».

 

Plus que jamais, NOUS AVONS LE POUVOIR INDIVIDUEL de  développer ce comportement, dans l’intérêt général. Personne, je dis bien PERSONNE ne peut nous empêcher d’exprimer des petits bonheurs, par des gestes et des paroles simples et inclusives, même lorsque l’ambiance générale se détériore.

 

Sachez que l’intérêt porté à autrui, cette reconnaissance positive, déclenchera beaucoup plus d’impact positif que vous ne  le croyez,  car comme une dynamo, elle en entraînera beaucoup d’autres. Alors merci Gandhi pour tant d’intelligence.

Ó Patrick Krzyzosiak

22 Et si nos petits gestes étaient des dons rendant les gens rencontrés plus heureux et ce monde plus serein ?

01 2016

 

MERCI DE M’AVOIR LU OU ECOUTE jusqu’au bout

 

Patrick Krzyzosiak

SPK Energy Coaching

Coach Habilité Transformances PRO

Adresse Paris : 140 bis rue de Rennes – 75006

Fixe : + 33 1 70 38 24 30

Mob : + 33 6 62 18 65 73

e-mail p.krzyzosiak@spkenergycoaching.com

 

A Paris, le 27 mai 2020

D’autres publications sur :

WordPress : http://www.patrickkrzyzosiakcoaching.wordpress.com

 

 

 

La caverne de Platon, ou comment sortir du confinement des silos en entreprise ?

La caverne de Platon nous encourage à aller vérifier ce à quoi nous croyons. C’est comment en vrai, dehors ?

Chez Platon, un archétype est un prototype des réalités visibles du monde.  D’après Karl Gustav Jung, une réalité globale est issue de la somme des archétypes d’un groupe, c’est à dire de la puissance des courants de pensées qui composent ce groupe.

Par exemple, on a l’archétype « le monde est un danger, il faut s’en protéger », la pensée archétypale étant que l’ensemble des personnes qui le pensent trouveront à se confirmer ce qu’elles se disent et ce en quoi elles croient en rencontrant des personnes qui pensent comme elles et qui d’ailleurs tiennent les statistiques confirmant que « le monde est un danger ». Il y a d’autres pensées archétypales, comme par exemple une qui est représentée par des personnes qui pensent que la vie est une opportunité et qui donc vont rencontrer sur leur chemin de vie des personnes qui pensent comme elles et qui démontrent tous les jours que leur vie est une somme d’opportunités. On connaît tous des entrepreneurs toujours prêts à rebondir, des voyageurs du monde etc…

Comme dans la caverne de Platon, il est donc très difficile de convaincre un groupe qui a une croyance, de sortir à l’extérieur…de sa forme de pensée. Beaucoup restent enfermés (confinés ?) dans un système et le défendra bec et ongles. C’est ce que je vis en intervenant en entreprise. Les uns veulent me convaincre que ce sont les autres qui ont tort, et vice versa.

Demandons nous alors quelles sont les pensées des personnes qui composent un groupe pour en arriver à générer des réalités visibles de blocage et de tensions en entreprise.

Pour essayer d’y répondre, je prend les exemples les plus courants dans mon métier de coach lorsque j’interviens auprès d’équipes : on me décrit un paysage avec des équipes qui s’évitent, travaillant à l’écart les unes et des autres, passant par l’e-mail pour échanger, et s’appuyant sur les « process » pour ne pas avancer en direction de la demande d’une autre équipe sur le même site. Cela génère de la fatigue, de l’usure, de la démotivation, et de la méfiance générale.

On me parle dans les entreprises du mot « silo », comme si chaque équipe s’enfermait à l’abri de ses murs, comme si chacun se CONFINAIT par crainte de l’autre.

Alors, quel est donc l’état d’esprit qui a fait que chacun se confine comme ça à l’abri des autres ?

Souvent, c’est la logique financière qui a pris le pas sur le bon sens : « dans ce service, ils ne regardent que leurs propres objectifs financiers d’équilibre et pour eux on passe après ». C’est clair que lorsqu’un responsable d’activité doit réaliser son objectif chiffré mensuel, la seule chose qui l’importe c’est son chiffre, et sa devise est alors : « les autres attendront ».

Mais, si je réfléchis à ce qui a amené cette situation où chaque service regarde d’abord ses propres objectifs, je vais chercher des réponses au niveau de l’état d’esprit des personnes qui composent l’équipe. Puisque les pensées créent nos réalités visibles, alors comment pensent ces personnes ? J’observe toujours de la méfiance, du jugement de valeur, un fort sentiment de ne pas compter, un sentiment de ne pas avoir eu son mot à dire, la peur d’être exclu, oui, je dis bien la peur. De la méfiance découle l’individualisme jusqu’à l’exclusion de ce que pense l’autre, au détriment de la collaboration. Moins d’acceptation des autres, de capacité à s’ouvrir à d’autres points de vue, et je vois plus de susceptibilité. La peur, sans faire de liste exhaustive, c’est la peur de perdre son emploi, la peur de ne pas être à la hauteur, la peur de solliciter de l’aide, de déranger son hiérarchique…, de se prendre un méchant e-mail copié en direction de toutes les personnes qui ne sont même pas concernées.

Il y a comme une forme de toxicité des liens et des relations entre personnes, une crainte des relations, et cela s’est accéléré depuis quelques années. Le risque, c’est que plus nous focalisons sur les tensions, les frustrations, les peurs, plus des archétypes de peur, de méfiance, d’individualisme vont s’installer, remplis par ces personnes sous pression qui se conforteront entre elles que « les autres sont à l’origine de leurs problèmes ». Plus ces personnes focaliseront sur ces comportements de méfiance, de peur, plus les croyances de chacun vont s’incarner dans des comportements agressifs, pouvant générer de la violence verbale et physique.

Pour ceux qui en doutent, j’ai un exercice à vous proposer, celui de la spirale ( lien) ici joint, d’une quinzaine de secondes, c’ est une bonne représentation de notre capacité à reproduire autour de nous nos croyances sans même nous en apercevoir. Influencée par la spirale, votre paume de main juste en l’observant, se met à tourner comme elle ! La façon dont nous appréhendons la réalité, le passé, le présent et le futur, a une influence directe sur la réalité et peut aller jusqu’à « l’impuissance apprise ». J’en parle dans mon article du même nom.

Nous sommes maîtres à bord de notre vie, et à partir du moment où nous sommes conscients de ce phénomène, c’est à chacun de nous de se poser et de tendre la main à l’autre. On peut évidemment rejeter cette possibilité en continuant à « charger la barque des autres », mais lorsque l’on fait attention aux autres, en leur donnant de la considération, de l’écoute, du temps, du partage, on devient plus conscient qu’on est mieux à deux que tout seul.

Je mesure les impacts de ces changements grâce à des coaching que je réalise.

Alors, ce serait comment si chacun de nous acceptait de se remettre en question pour être en mesure de mettre en avant la compréhension, l’entre-aide, la collaboration, l’inclusion, la considération, et pas la polémique, la peur, la méfiance, le jugement mais aussi la compétition nocive ? Ne pas se remettre en question revient à accepter le confinement des silos en entreprise.

Patrick Krzyzosiak, non loin de Paris, le 28 mars 2020

Pour faire l’exercice de la spirale : Copiez ce lien et ouvrez youtube     https://youtu.be/p6zq7BDSBcc

 

 

 

Regardez cette vidéo de la spirale pendant 10 secondes sans la lâcher de vue. Ensuite regardez une des deux paumes de main et voyez alors ce que vous voyez…(cf. PJ lien vidéo). Si cela vous trouble, transférez la vidéo à vos amis.

« Ne laisse pas le monde organisé par les Hommes organiser ta vie ».

Pour les très rationnels, connaissez-vous le pouvoir de la pensée ? il y a eu des expériences très intéressantes sur les effets de la pensée à distance et la mémoire de l’eau, certes pas validées par un monde scientifique assez fermé, mais ça vaut le coup en tout cas de se renseigner :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Masaru_Emoto

Quelqu’un m’écrivait récemment : « Mais aussi les travaux de Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008, qui a découvert le VIH il y a 30 ans et qui a été décrié par la communauté scientifique (« étrange Nobel séduit par l’irrationnel » a-t-on relayé dans la presse) dès qu’il s’est ouvert à tous ces travaux… (Galilée était fou également de croire que la terre était ronde…) ».

Tout est énergie et la crise est d’une certaine manière en train de nous le prouver, et en tout cas de donner raison à toutes les prédictions pessimistes des cartomanciens en tout genre du début d’année…

Pour sortir d’une situation digne d’un tsunami, on parle toujours de changement de perspectives et de croyances à faire…et bien c’est le moment ; et là ce n’est pas un changement de petit niveau 1 ou 2, c’est un changement de niveau 4 ou 5 sur une échelle qui en compte sans doute …5.

S’ouvrir à une dimension du monde qui nous est accessible mais qui est ridiculisée par la pensée logique dont on nous gave à longueur de journée, d’années, comme quoi nous ne sommes que des petits grains de poussière impuissants et perdus dans un univers qui nous tient par la barbichette …25 ans de métier à aider chaque personne me montre en effet que le changement part de nous même. Quand quelquechose change en nous dans notre façon de voir le monde, d’agir, de penser, j’ai toujours constaté des changements radicaux, imprévus, dans la vie des personnes. Pas tout de suite, parfois oui, parfois il a fallu quelques semaines, ou moins; cela m’a permis de vérifier par moi même que nous avons le POUVOIR de modifier notre environnement en revisitant et remettant en cause certaines de nos croyances, et même de nos valeurs, nos comportements; c’est lorsque nous abandonnons ce pouvoir à d’autres que nous subissons et que nous donnons alors raison à ceux qui disent que nous ne pouvons rien sur ce qui nous arrive, qu’il faut accepter le sort. Que nous sommes impuissants, que les évènements arrivent par un hasard, et d’ailleurs de nombreux scientifiques vont prouver que nous ne sommes rien, absolument rien et que nous avons encore de la chance d’être en vie dans un monde si complexe.

>>>>> Je vous invite à faire un exercice par vous même : en cette période où on a le temps de lire, nous pouvons aussi faire cette expérience qui peut être impressionnante pour montrer le pouvoir de nos pensées sur une matière à priori non consciente : du riz ! vous cuisez du riz. Vous le mettez dans deux bocaux dans deux endroits différents d’une mème pièce.

Sur un bocal vous écrivez « je te hais », et sur l’autre, vous écrivez « je t’aime »

Tous les jours vous allez voir les deux bocaux et vous insultez celui sur lequel est écrit « je te hais » et vous envoyez des mots d’amour à celui sur lequel est écrit « je t’aime ». J’en conviens, ça parait complètement débile… Mais après 8 jours vous verrez le résultat, si ça fonctionne (et chez moi ça a fonctionné) c’est très impressionnant et ça tend à montrer le pouvoir de la pensée sur les cellules…regardez les vidéos de Masaru Emoto sur youtube (lien ci dessus).

Malraux avait dit que le 21 è siècle serait spirituel ou ne serait pas. Ce qui se passe en ce moment a besoin de réponses matérielles, on nous assome avec ça et je serais heureux le jour où ce truc qui nous tombe sur la tête aura son traitement pour aider les plus mal en point et pour calmer nos angoisses afin que tout redémarre et revienne « à la normale ».

Mais, si la solution était avant tout spirituelle et pas que rationnelle justement ? Par exemple, quel poids ont eu nos pensées individuelles et collectives dans ce gigantesque choc pour notre civilisation au point de se produire partout en même temps, qui amène un arrêt brutal de nos vies telles qu’elles étaient ? pensez à l’expérience sur l’eau…le riz…ce n’est pas ridicule car ce type d’expérience n’a rien d’anodin. Notre impact est beaucoup plus fort que ce que nous croyons…oui, la pensée négative et pessimiste peut amener au chaos.

Je dirais aux sceptiques de regarder en arrière depuis 30 ans voire plus, ce que l’on inculque à nos gamins et ce que nous avons avalé alors que nos sommes devenus adultes : films de de destruction massive de la Terre, films sur les virus, les pandémies, des jeux vidéos violents, la liste est longue des peurs constatées partout, chaque année ayant son lot d’angoisses (maladies, guerres, terrorisme…) tout est si violent et lourd que cela ne peut qu’imprégner nos neurones, et >>>>>>>> alors nous donnons à ces scénarios du pire la probabilité d’exister. >>>>>>>>> Tout ce à quoi nous donnons de l’importance et à quoi nous donnons de l’intérêt, existe et se développe, et persiste. >>>>>>>>>> La façon dont nous observons un atome influence le comportement de cet atome (lisez, trouvez fouinez, investiguez, l’internet reporte ces expériences menées par nos scientifiques partout sur la planète ! ).

Et si justement ceux qui s’en sortiront le mieux après la crise dans ce monde qu’il faudra réinventer sont ceux qui sont ouverts à cette dimension qui permet de comprendre que l’autre n’est pas responsable de leurs malheurs, mais que tout part de nos pensées, car tout se loge dans nos cellules, dans nos croyances, dans notre cerveau … Vous avez du temps devant vous, je vous invite à lire, à vous renseigner et à vous autoriser à croire à autre chose qu’à ce qui nous est servi sur un plateau tous les jours….pensez à Ghandi…il a, par ses convictions, atténué le nombre de victimes, car même si 1 million de personnes ont péri, ça aurait pu dégénérer en pire tragédie. Il n’a JAMAIS CRU à la violence pour chasser les anglais. Il a été assez solide pour ne pas désirer des luttes fratricides. Il a su apaiser les envies d’en découdre de ses amis .

Ceux qui méditent, lisent, qui connaissent la pleine conscience, l’hypnose, la sophrologie, etc…., etc…savent que lorsqu’un seul individu est serein, il influence tout son entourage. Si plusieurs sont sereins, c’est au delà de l’entourage. L’inverse est vrai. Quand vous êtes inquiet, apeuré, vous répandez les peurs et l’inquiétude autour de vous.

Réapproprions nous nos pensées, pensons par nous même et entrevoyons le meilleur et pas le pire, éloignons nous des colporteurs du pire et de la peur (tiens, pire et peur même famille…) >>>>>>>> car ils amplifient nos phénomènes de tensions en nous et lorsque nous sommes tendus, nous ne créons plus rien, nous nous rendons et nous attendons qu’une solution extérieure à nous vienne nous tirer d’affaire ! Ca s’appelle s’en remettre à des sauveurs à qui nous donnons aveuglément tout notre pouvoir ! ces sauveurs ensuite deviennent nos persécuteurs et nous sommes leurs pauvres victimes qui s’acclimatent à ça ! Mais nous y avons consenti car le sauveur nous a sauvé alors on lui accorde le pouvoir de faire à notre place. En général un sauveur se maintient dans sa posture de domination sur nous par tous ses actes.

Créons un autre chemin par ce que nous désirons avec le coeur. Pour ça, sortons du tout rationnel . Il existe autre chose. Je ne parle pas de confronter l’autre et de rentrer en conflit par la haine. On peut tout casser pour reprendre le pouvoir, et après ? l’Histoire est une répétition à ce sujet.

Malraux avait sans doute la clé. C’est le poids du spirituel en nous qui fera basculer les choses : une vison collective positive de l’avenir qui soit partagée par tous. Mais le premier pas à faire est d’abord individuel.

>>>>>>>> On doit d’abord balayer devant notre porte avant de demander à l’autre d’être parfait. Je vois trop de personnes me dire que l’autre est malsain et qu’il est le responsable de leurs malheurs. Mais avant d’en venir à cela, il y a une introspection à faire en soi pour comprendre les comportements qui nous ont amené à côtoyer ces personnes malsaines; a-t-on soi même les mains propres ? est on clean soi même ? s’applique t-on ce que l’on demande à l’autre ? sait-on-dire non ? a t-on peur de décevoir ? lorsque nous voulons bien y répondre, un apaisement se fait, l’entourage et l’environnement autour de nous se modifient pour le meilleur. Je l’ai toujours observé. J’en suis le témoin d’abord avec moi et avec mes clients.

>>>>>>> Il y a un gros travail de sincérité et d’authenticité à faire avec soi-même avant de défiler dans les rues ou de se plaindre de ce qui nous arrive ; car nous avons co-créé consciemment ou inconsciemment notre société, notre présent. Il faut une accumulation de pensées et de croyances collectives suffisantes pour que les atomes qui composent nos pensées puissent devenir matière .

>>>>>> Quand la matière est la, déplaisante pour tout le monde (maladie, confinement alors que le printemps est la) c’est que les pensées collectives qui ont précédé la matière, y ont contribuées depuis longtemps.

Si nous passons notre temps à vouloir changer les choses, changer les autres sans nous changer d’abord nous même, nous serons manipulables par des idées extérieures, par des groupes de pensée en conflit, qui ne sont pas les nôtres. Si tous nous faisons un pas vers plus d’authenticité avec nous même, le plateau de la balance commencera à pencher du bon côté. Mais, qui est prêt à plus de sincérité ? à moins de compétition ? à plus de coopération ? à moins d’égoïsme ? à avoir une assiete de plus pour accueillir un SDF chez soi une soirée ? qui est prêt à moins d égo, à plus d’amour et de confiance en abandonnant les réflexes de défense de notre territoire au lieu de tendre la main à l’autre ?

« Ne laisse pas le monde organisé par les Hommes organiser ta vie ».

A méditer,

Patrick Krzyzosiak le 21 mars 2020

Le leadership La recette retrouvée

Le leadership : la recette retrouvée

 

Si vous êtes prêt à manager vos relations humaines avec plus de facilité et de succès, si vous souhaitez augmenter votre succès aussi bien professionnel que personnel, alors lisez attentivement ce qui suit.

 

Selon Dale Carnegie, ce que vous pouvez faire de mieux pour accroître votre leadership,  c’est de développer des relations saines et de qualité. Dans un monde où la relation est en voie de disparition (je veux dire les bonnes relations qui disparaissent au profit des luttes), il est recommandé de s’arrêter sur ses écrits.

 

Je recommande urgemment la lecture de son livre à succès  » Comment se faire des amis ? ». Ecrit par le milliardaire américain avant la seconde guerre mondiale, il y expose des recettes simples démontrant que les relations sont à la base de tout. A la base du leadership ! 

 

Son livre s’est vendu à plus de 45 millions d’exemplaires de part le monde depuis sa première publication – au modeste tirage de cinq mille exemplaires – en 1936. Le livre a fait l’objet de plusieurs révisions depuis la mort de l’auteur en 1955, par sa femme et sa fille, principalement afin de remettre au goût du jour les exemples donnés par l’auteur, concernant des personnalités célèbres en 1936 mais oubliées depuis – sans qu’elles touchent au fond de l’oeuvre en elle-même.

 

Plus que jamais, son livre, malgré son âge, nous livre de la sagesse et des techniques simples pour s’en sortir dans un monde devenu dur, dont les technologies sont de plus en plus sophistiquées, mais elles seules ne sont pas suffisantes.

 

S’il y avait une recette simple de succès, Carnegie explique que le succès se traduit par la capacité des entreprises et des hommes à établir de bonnes relations humaines. Carnegie l’a démontré, vécu, entrepris, et dit qu’il a été porté par les autres vers son succès. 

 

Alors, et nous dans tout ça ? J’entends ici et la qu’il faut apaiser le climat social, pourquoi tant de problèmes, de souffrance au travail etc…Je pense sincèrement que Carnegie …on l’a juste oublié ! J’entends encore la semaine dernière un directeur d’un bel établissement pour qui les relations humaines lui apportent plus de problèmes que de solutions alors  » il les met volontairement de coté », me dit il, très sur de lui. Par contre, son DRH me renvoyait son manque crucial de leadership puisque les collaborateurs lui renvoyaient de la suspicion. Il avait beau avoir fait un Master en formation continue dans une ESCP réputée et avoir appris à « renforcer son leadership », personne ne le voyait son leadership ! On le craignait plus qu’autre chose !

 

Alors, l’ESCP ne lui aurait pas apporté ce leadership tant désiré ?

Alors, « dis papa, c’est quoi le leadership ?

« Bonne question mon fils !  »

 

Alors, comment fabrique t-on un leader ? et d’abord, est ce que ça se « fabrique » (à l’école)  ?

 

Que disait Dale Carnegie ? que beaucoup trop de responsables négligent les relations humaines.

Or, c’est la qualité des relations humaines qui mène à la réussite ! avoir une vision stratégique, des compétences financières, commerciales, j’en passe et des meilleures, ne suffisent pas pour parler de leadership.

 

Le besoin de communication et de travail d’équipe est plus important que jamais, je l’entends tous les jours. Les cris, les colères, les ras le bol nous démontrent le besoin vital d’être reconnu. Alors, un leader, pour le devenir, peut comprendre ce besoin que nous avons tous, de vivre des relations de qualité, que la confiance se crée par l’écoute, le temps passé avec l’autre, l’attention portée aux autres, et le respect des personnes.

 

A chaque nouveau coaching j’entends systématiquement ce vide sidéral du manque d’attention. Savons nous assez que  des relations de confiance augmentent notre créativité et notre enthousiasme général ?  que le manque de respect et d’attention nous amènent à l’inverse ?  plus de stress, de peur, la montée de la fatigue nerveuse, physique, et notre instinct de survie prend le dessus au détriment de notre besoin de collaboration.

 

Ceux qui misent sur les relations basées sur le respect sont perçus comme des meilleurs leaders que d’autres, mais, le dit on assez car lorsque l’on me parle du leadership j’entends plus « capacité à parler fort », à avoir « une vision d’avenir pour le groupe », j’entends « avoir réponse à tout », à « savoir gérer les finances », « à tout connaître » ! Un leader serait un Monsieur ou Madame « je sais tout », « un Monsieur Madame Parfait » . Un super héros .  Or, c’est juste une croyance populaire répandue. et c’est FAUX.

 

Les  » leaders  » selon Carnegie doivent certes avoir une vision  mais ils doivent surtout savoir communiquer et amplifier la communication, l’écoute, le respect, les marques d’attention car ils ont besoin de tout le monde pour bouger le navire !

 

Ce n’est pas parce que les moyens de communication ont augmenté que les gens ont pour autant appris à mieux communiquer.

 

Alors, « dis papa, que me conseilles tu pour que je sois un leader ?

 

  1. RESTER UN ETRE HUMAIN 

 

Beaucoup trop de gens pensent que le « leadership » concerne les personnes à hautes responsabilités, les leaders, les présidents, les hommes d’affaire…

Le Leadership passe d’abord par une attitude, celle où l’on montre que chaque personne compte, que ce soit l’assistant du manager, le coursier, le vendeur… .

Un leader doit d’abord créer une image d’un possible futur pour l’équipe ; c’est ce qu’on appelle la vision. Ce peut être un rêve, un objectif ou une mission à accomplir. C’est une image claire et précise d’un futur à construire ensemble avec de l’organisation.

L’idée n’est pas de trouver un excellent Leader et de tout faire pour lui ressembler ! N’essayez pas d’imiter qui que soit. Soyez toujours vous-même. La meilleure technique est de trouver le Leader qui est en vous, de trouver qui vous êtes réellement, quelles sont les qualités que vous possédez et qui peuvent être attribuées au Leadership : communication, enthousiasme, positivité, persistance, imagination, sens des valeurs… Laissez vos qualités HUMAINES vous guider vers ce LEADERSHIP.

 

 

  1. COMMUNIQUER

 

Nous prenons de plus en plus conscience de l’importance de la communication.

 

L’habilité de communiquer et d’écouter se base sur 3 points :

 

– Faire de la communication une priorité

– Être ouvert aux autres

– Créer un environnement réceptif à la communication

 

Peu importe à quel point vous êtes occupé au cours d’une journée, accordez toujours une grande importance à la communication. Que ce soit à la pause-café, à la pause déjeuner… Toutes les idées du monde ne sont rien si vous ne les échangez pas. Une bonne communication ne nécessite pas forcément un contexte particulier, alors n’hésitez pas à partager vos opinions et soyez plus ouvert.

 

Si vous vous montrez ouvert aux autres, ils seront plus réceptifs à vos paroles. Cela permettra de matérialiser et de transmettre votre vision. Votre échange ne doit pas se limiter à ce que vous dites… Votre gestuelle, votre attitude sont tout aussi importantes. Une personne qui n’a pas envie d’être approchée est facilement repérable ; ne soyez pas cette personne. Que vous soyez le Directeur de la compagnie ou un vendeur, mettez les autres en confiance.

 

  1. MOTIVEZ LES AUTRES

 

« La motivation ne peut jamais être imposée. Pour faire du bon travail, il faut le vouloir». Ne vous contentez pas de dire ce qu’il faut faire et d’être directif. Motivez les autres pour qu’ils aient envie d’agir et de donner le meilleur d’eux-mêmes.

 

Il faut créer un engagement, car vous ne pouvez ni dicter une conduite, ni obliger une personne à agir comme vous le souhaitez. Il vous faudra donc prendre le temps de l’engager vers vos idées, vers votre façon de penser, en lui transmettant votre vision, vos rêves. Et le convaincre ! Cela prendra du temps car ça nécessite des efforts continus. Et à leur tour, ces personnes transmettront cette vison et cet engagement aux autres. Bien plus qu’un état, cela deviendra un véritable mode de vie. Le temps passé avec chacun n’est pas une perte de temps comme je l’entends parfois. C’est le début d’une dynamique qui portera ses fruits.

 

Alors faites savoir aux personnes qui partagent votre vie, l’importance qu’ils ont pour vous. Félicitez leur réussite, encouragez leurs efforts, laissez les prendre part aux décisions, et partagez avec eux les succès.

 

 

  1. EXPRIMEZ AUX AUTRES L’INTÉRÊT SINCÈRE QUE VOUS LEUR PORTEZ

 

« Rien n’est plus efficace et satisfaisant que de manifester aux autres un véritable intérêt».

 

Si vous souhaitez être apprécié, aidez les autres et vous vous aiderez vous-même. Avoir des relations solides nécessite que vous accordiez un véritable intérêt à votre entourage en toute sincérité. Prendre les personnes au sérieux, c’est leur accorder une véritable importance.

Selon Dale Carnegie, c’est le meilleur moyen pour que l’on s’intéresse à vous, quel que soit le contexte :

Si vous voulez que les autres vous apprécient, si vous voulez entretenir des relations durables, si vous voulez aider les autres en même temps que vous vous aidez vous-même, gardez à l’esprit ce principe fondamentale : intéressez- vous sincèrement aux autres.

 

  1. SACHEZ VOIR LES CHOSES DU POINT DE VUE DES AUTRES

 

« Sortez de vous-même pour découvrir ce qui est important pour l’autre. »

Quoi de mieux qu’un exemple pour illustrer ce principe…

 

Lorsque Dale Carnegie voulu recruter une secrétaire personnelle, il publia une annonce dans le journal et reçu plusieurs centaines de réponses… Mais une attira son attention en particulier. En effet, elle ne parlait pas de ce qu’elle voulait, mais de ce que Mr Carnegie souhaitait, en commençant sa lettre par : « Vous recevez probablement 200 ou 300 courriers suite à votre annonce. Vous êtes certainement occupé et n’avez pas le temps de toutes les lire. Si vous voulez bien me téléphoner maintenant à ce numéro, c’est avec plaisir que je viendrais ouvrir le courrier, jetez les demandes sans intérêt et placer sur votre bureau celles qui méritent d’être lues… »

Il faut parfois savoir se mettre à la place des autres pour comprendre ce qu’ils attendent et pouvoir mieux y répondre.

 

  1. APPRENEZ À ÉCOUTER

 

« L’évidence est ce que les gens ont besoin d’entendre»

 

C’est la plus importante des techniques de communication, quel que soit le contexte professionnel ou privé, chacun aime être écouté. C’est à la fois la meilleure façon d’apprendre et d’obtenir des réactions positives de la part de ses interlocuteurs. Être à l’écoute, est paradoxalement une véritable arme de persuasion. Cela peut amener l’autre à voir les choses de la même façon que vous.

Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas d’une activité passive. Bien au contraire, elle requiert une grande concentration, une véritable implication avec des marques d’intérêt : reformulation, réponses brèves et appropriées. L’attention peut se manifester par un hochement de tête, un contact visuel, une question rapide ou encore une réponse courte. Participer à la conversation tout en étant à l’écoute et sans interrompre votre interlocuteur est crucial. Nul n’est plus persuasif qu’un auditeur attentif !

  1. FAITES ÉQUIPE POUR DEMAIN

 

« Les bon équipiers sont les leaders de demain ».

 

L’évolution de la société tend de plus en plus à développer l’esprit d’équipe ; on entend beaucoup parler de team building. C’est à l’évidence la clé des succès de demain. Et comme dans toute équipe, il y a un Leader ; à l’image d’un entraîneur au sein d’une équipe sportive.

 

Pour qu’une équipe réussisse, la coopération des différents équipiers est nécessaire, ainsi qu’un coach de talent. Voici donc quelques points-clés pour former une équipe soudée et efficace :

 

– avoir des objectifs d’équipe

– s’occuper de chacun individuellement

– rendre chaque membre responsable des résultats de l’équipe

– partager les honneurs et accepter les critiques

– saisir toutes les occasions possibles pour renforcer la confiance de l’équipe

– être impliqué et rester combattif

– un Leader se doit d’être présent. C’est un mentor dont la mission est d’inspirer les autres et les emmener vers un objectif commun, un but à accomplir.

 

  1. RESPECTEZ LA DIGNITÉ DES AUTRES

 

« Le vrai respect pour les autres est le moyen le plus fiable pour motiver ».

 

Il faut avoir conscience que l’autre est un être humain qui vit et qui respire, qui a ses contraintes familiales, souhaite réussir et être traité avec dignité, respect et compréhension, tout comme vous.

 

Pour un climat favorable, il faudra traiter vos employés comme des collègues, sans condescendance, imposer votre autorité sans avoir à réprimander. Mobilisez-les, en leur lançant des défis, en tenant compte de leurs avis et incitez-les à coopérer.

 

  1. VALORISEZ, FÉLICITEZ, RÉCOMPENSEZ

 

« L’être humain travaille normalement pour des compensations financières. Mais il se dépasse pour être reconnu, félicité et récompensé ».

 

Lorsqu’on parle de récompenses dans l’entreprise, il s’agit en réalité souvent d’argent. Mais ce n’est souvent qu’une des raisons de motivation pour lesquelles la plupart des personnes vont au travail le matin ; et seulement un des éléments qu’il rapporte chez eux le soir.

Quoique nous disions, même le plus matérialiste d’entre nous a soif d’autres formes de récompenses. Ces dernières commencent par 2 points majeurs : le respect de soi-même et le respect reçu des autres. Ce sont là 2 des plus puissantes forces de motivations.

 

 

 

 

  1. TRAITEZ LES ERREURS, LES RÉCLAMATIONS ET LES CRITIQUES

 

«Admettez rapidement vos erreurs,freinez vos critiques. Surtout soyez constructifs ».

 

Nous faisons tous des erreurs… C’est pourquoi il est important de créer un environnement où chacun puisse être ouvert à la critique constructive, car cela fait partie du processus pour avancer et s’améliorer. Et la 1ère chose à faire est de commencer par reconnaître et accepter ses propres erreurs.

 

Attention! La critique ne doit pas prendre des allures de blâme. Elle doit être utile, constructive et venir au moment adéquat. Il est important de prendre du temps avec chaque personne, individuellement pour connaître les points sur lesquels il souhaite s’améliorer et comment il souhaite évoluer.

 

  1. FIXEZ-VOUS DES OBJECTIFS

 

« Fixez-vous des objectifs clairs, motivants et accessibles. »

« Un objectif est un rêve avec un date limite. » Pour qu’un rêve se réalise, il faut déterminer un plan d’action. Chacune des étapes représente des objectifs à court et long terme. Vous gagnerez en crédibilité auprès de vos équipes. Les objectifs nous donnent une cible à viser, à garder en perspective. Ils permettent de mesurer nos réussites.

Fixez-vous des objectifs à la fois stimulants, réalistes, clairs et mesurables. À chaque étape accomplie, prenez le temps de vous féliciter. Puis avancez au niveau suivant, avec encore plus d’audace, de puissance et d’énergie grâce à ce que vous avez déjà accompli.

 

  1. CONCENTREZ-VOUS SUR UNE LIGNE DIRECTIVE

 

« Les leaders ne perdent jamais leur concentration. Ils gardent leur cible en perspective».

 

Il faut vous rappeler constamment votre objectif fondamental et travailler sans en dévier et en persévérant. Ce n’est pas toujours facile. Il faut franchir chaque étape, maîtriser chaque détail, de chaque travail, à chaque fois.

 

Cela vous rendra indispensable dans une entreprise, plus appréciée par l’équipe et plus fiable aux yeux de vos collègues et amis. Le secret : la concentration sur une cible, la capacité à faire abstraction de toute distraction et poursuivre seulement ce qui est important.

 

  1. MAINTENEZ VOTRE ÉQUILIBRE

 

« Un bon équilibre entre travail et loisirs favorisent des performances régulièrement élevées. »

L’importance de l’équilibre pour les individus et pour les entreprises qui les emploient n’a été que récemment comprise dans sa totalité. Et partout, les sociétés bien menées aident leur membres à équilibrer leur vie. La plupart des Leaders modernes ne parviennent pas à un parfait équilibre permanent. La tendance des ambitieux est de placer le travail en 1er ; cela leur semble tellement plus urgent, impératif et crucial.

 

Voici 3 étapes pour mieux équilibrer votre vie :

 

– Changez d’attitude : le temps que vous accordez à la famille et aux loisirs est également important.

– Prévoyez du temps : pour vos loisirs, de la même manière que vous planifiez votre journée de travail.

– Agissez : en vous impliquant dans des activités, vous y gagnerez en bonheur, santé, et vous n’en serez que meilleure.

 

  1. AYEZ LA « POSITIVE ATTITUDE »

 

« Prenez des forces avec des pensées positives et ne vous laissez pas affaiblir par le négatif. »

 

L’attitude mentale, la puissance de notre esprit, la façon dont la réalité peut être changée radicalement grâce à une seule pensée : « Pensez bonheur et vous serez heureux, pensez succès et vous réussirez. »

 

Contrairement à ce que l’on croit, les influences extérieures déterminent peu notre bonheur personnel.Ce qui compte, c’est notre façon de réagir à ces influences, bonnes ou mauvaises. Une attitude positive n’est pas seulement vitale, c’est aussi le secret pour bâtir une vie heureuse et une carrière réussie.

 

Que dire des personnes mal intentionnées qui du fait de leur fragilité terrorisent les autres et adorent les rabaisser ? Je rencontre beaucoup de personnes animées par une belle âme, mais, qui finissent par perdre confiance, ayant trop accordées d’importance aux propos et aux comportements de ces terreurs qui courent les entreprises de nos jours. Mon conseil : souvenez vous que personne ne peut vous rabaisser et surtout pas les personnes mal intentionnées. Ces gens là ne vous arrivant pas aux chevilles, leurs propos et leurs comportements sont nuls et non avenus .

 

  1. APPRENEZ À DOMINER LE STRESS

 

« Dominez vos craintes et dynamisez votre vie. »

Vivez un jour à la fois. Nous dépensons trop d’énergie au sujet de l’avenir et du passé. Le passé est fini, le futur n’est pas encore là, quoique nous fassions nous sommes incapable d’en modifier le cours. Nous ne pouvons vivre qu’un seul temps, le présent. Le temps, c’est aujourd’hui. Les problèmes se présenteront toujours, et il faudra les traiter intelligemment.

 

Voici une méthode utile en 3 étapes :

– Demandez-vous quel est le pire qui puisse arriver.

– Préparez-vous mentalement à accepter le pire si nécessaire.

– Travaillez calmement et méthodiquement à tirer parti du pire.

 

 

  1. MANIFESTEZ VOTRE ENTHOUSIASME

 

« Ne sous-estimez jamais la puissance de l’enthousiasme. »

 

 

L’enthousiasme se transmet par le regard, l’attitude physique, la façon d’agir tout au long de la journée.

Chacun d’entre nous est capable d’éprouver de l’enthousiasme. Il est plus facile à trouver quand vous visez de véritable objectifs, quand vous touchez des projets que vous souhaitez vraiment réaliser.

 

Fixez-vous donc des objectifs stimulants. L’enthousiasme grandira en vous et vous en constaterez l’impact sur ce qui vous entourent. L’enthousiasme véritable est contagieux.

 

Enfin je terminerai par cette phrase : « Gardez l’esprit constamment ouvert au changement. Souhaitez-le. Faites-lui la cour. Ce n’est qu’en examinant et rééxaminant et rééxaminant vos opinions et vos idées que vous progresserez. » – Dale Carnegie –

 

Je vous souhaite du plaisir à renouer avec ces conseils,

 

Patrick Krzyzosiak

 

A Paris , le 12 février 2020

D’autres publications sur :

WordPress : http://www.patrickkrzyzosiakcoaching.wordpress.com

 

 

Coach individuel & team CT 31 (2006)

Consultant et formateur RH 

140, Bis Rue de Rennes-75006 PARIS

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Se détacher des émotions négatives et du stress par l’Emotionnal Freedom Technique

 Si vous recherchez des exercices simples de gestion du stress, stress qui sous entend la meilleure gestion de vos émotions, si vous êtes en colère, irrité, agacé, dans la crainte ou l’insécurité, que vous cherchez à dépasser un événement difficile, l’EFT peut s’avérer intéressant. Les recherches faites par l’américain Gary Craing l’ont amené il y a 20 ans à imaginer l’EFT (emotionnal freedom technique), qui est très efficace et rapide à utiliser soi même ou avec un spécialiste. Tout est une question de pratique et d’habitude à prendre. Lire la suite Se détacher des émotions négatives et du stress par l’Emotionnal Freedom Technique

  NOTRE INFLUENCE SUR LE MONDE EST CONSIDERABLE                         

                         « la bonne nouvelle »

Notre regard sur les choses et les gens est le premier catalyseur à la réalisation de nos rêves

                 Pour faire l’exercice de la spirale : Cliquez sur ce lien youtube   

    https://youtu.be/p6zq7BDSBcc ou ouvrez le fichier en format vidéo en de cet email 

Regardez cette vidéo de la spirale pendant 10 secondes sans la lâcher de vue. Ensuite regardez une des deux paumes de main et voyez alors ce que vous voyez…(cf. PJ lien vidéo). Si cela vous trouble, transférez la vidéo à vos amis…

Cela fait quelques jours que je pense à cette spirale et à écrire quelques lignes à son sujet –sans doute parce que je mesure chaque jour dans mon métier de coach que nos croyances sont les dessinateurs des évènements de notre vie. 

Je me devais d’en parler ici. Si l’exercice de la main vous trouble, alors lisez ces quelques lignes. 

La représentation, le regard que nous portons sur notre quotidien, notre passé et notre futur est influencé, comme cette spirale le fait très vite sur notre vision de l’autre paume de main, par la somme de nos croyances,  de notre éducation,  de nos certitudes, de nos interdits,  de nos espoirs, de nos luttes, de nos acquis d’expérience, et par tout ce qui nous a façonné. 

« Evident, Mon cher Watson » me direz vous, mais on n’est pas sortie de l’auberge car les psys le savent depuis longtemps, que ça ne nous aide pas plus… 

Ah oui ? alors refaites l’exercice de la spirale. 

Encore et encore. 

Automatiquement vous pensez à une signification pour vous au-delà de l’exercice. 

Comme cette spirale agit sur nous immédiatement sur la paume de la main opposée que l’on voit bouger en spirale aussi alors que rien ne se passe dans la réalité physique, le regard plus ou moins intense que nous portons sur les évènements, sur les objets et sur les gens façonne nos expériences. Nos croyances acquises tout au long de la vie et ce « regard sur » va directement influencer notre passé et tous les  événements en cours et futurs de notre vie.

Cette spirale en seulement 10 secondes d’attention a agit sur ce que nous voyons dans notre paume de la main opposée. Alors soyons vigilant avec nous mêmes, car ce que nous nous disons des choses et des gens influence immédiatement tout notre environnement.  De la même façon, notre regard a une influence directe sur ce que nous voyons de notre passé.  Le regard sur notre présent et notre passé c’est par exemple une pensée ou une intention que nous portons sur  des objets, sur notre entourage, sur notre environnement, et ce regard / intention a un effet considérable sur ce qui nous entoure. 

Nos mauvaises pensées et nos craintes, notre optimisme, et nos joies agissent immédiatement comme cette spirale le fait sur la paume d’une de nos mains. 

Alors la bonne nouvelle c’est que nous sommes maîtres à bord de notre vie, à partir du moment où nous sommes conscients de ce phénomène de « projection » de notre système de fonctionnement sur notre environnement. 

On peut évidemment rejeter cette évidence scientifique ou la nier ou l’intégrer dans sa vie. Si cela vous paraît intéressant, bienvenue pour la suite de la lecture. 

Lorsque l’on ne nie plus le lien entre regard-représentation et résultats,  on devient plus conscient que nous pouvons, au contraire de ce qui nous a été dit depuis que nous sommes nés, changer le cours des choses dans notre vie plus rapidement qu’on ne le pense. Par un travail de conscience, on agit déjà directement sur la suite. En coaching, on nomme cela « responsabilité », car ce lien entre le regard que nous portons sur les choses, sur l’entourage et sur les événements extérieurs et les résultats fait de nous  l’acteur, et non pas la victime de notre vie et nous serons moins en situation d’impuissance  (subir la vie). 

Mais j’entends déjà ? « Patrick, un travail sur soi ? c’est quoi ? il faut du temps., et cela ne marchera que quelques jours ». 

Plus qu’un travail, c’est une prise de conscience.  Au contraire de subir on peut juste se dire «  et s’il y avait un lien entre ma façon de voir la vie et ce qui m’arrive ? ». Alors, si ce lien existait vraiment, qu’est ce que cela changerait ? cette manière de penser fera de vous une personne qui avance en prenant en charge une partie importante de sa vie, en arrêtant de toujours penser que les autres sont toujours les responsables de nos difficultés. Penser que ce lien entre regard sur la vie et résultats obtenus puisse exister vous permettra d’ouvrir une porte vers des solutions moins conflictuelles.  

N’oublions pas le lien entre regard porté sur les choses et résultats obtenus …. 

Dans notre histoire personnelle, on peut tous repérer certains bouts d’histoires qui  nous ont marqué, nous ont mis en colère ou qui nous déçu et qui nous ont rendu triste. En tant qu’enfant ou adulte on a tendance à refouler par instinct de défense nos colères et nos tristesses et on oublie ce qui nous a blessé. Un enfant plus qu’un adulte s’adaptera comme il le peut et s’en accommodera. Il lui restera de la tristesse ou de la colère ou des craintes mais bien cachées. Ensuite le temps qui passe fera son effet. Devenu adulte, de temps en temps il rencontrera des situations et des frustrations façonnées par son regard sur la vie qui « rappelleront » ce qui l’a façonné…

Revenir sur ces situations que nous pensions avoir oubliées permet de faire le lien entre regard sur les situations et les résultats.  

Faites le lien entre ce que vous a dit un parent ou un proche lorsque vous aviez 10 ou 18 ans. On n’oublie pas ce qui nous a frustré. Ressortez de votre mémoire cet événement qui vous paraît aujourd’hui anodin, mais il ne l’est pas, il a un impact sur votre présent comme une musique qui revient en boucle. Le but d’un travail sur soi est de nous libérer du poids de notre regard sur les choses et les  autres, ce regard qui a un impact sur ce que l’on voit des autres et des choses et sur ce que l’on se dit à leur sujet. 

Nous  sommes les uniques responsables de la conduite de notre vie. Ce n’est pas vrai ? Recommencez l’exercice de la spirale et de la paume de main …et pensez y, pensez y.  

Alors ? ce n’est qu’un jeu gentil ou troublant ? 

Toutes nos projections façonnent notre réalité. Absolument toutes. C’est un postulat. 

Cela laisse une belle porte ouverte sur nous mêmes. 

Alors découvrons un peu plus qui nous sommes, passons plus de temps à observer le lien entre notre Regard et les conséquences de notre regard sur ce qui se passe dans notre vie au lieu de nous focaliser sur ce que vont penser les autres de nous, à  anticiper leurs actions, à essayer de les satisfaire à tout prix, à comprendre pourquoi l’autre n’a pas fait ce que nous lui avons demandé de faire ou pourquoi les autres s’opposent à nous. 

Oui, les clés sont en nous. Il faut plonger en soi pour que le cours de notre vie soit légèrement différent. 

Un travail sur nous peut passer par des prises de conscience personnelles. On peut se réveiller un matin juste parce qu’on pense qu’il y a un lien entre notre regard et notre représentation de la réalité, sur les résutats et se dire de toute évidence «  mais bien sûr c’était ça ». 

D’autres auront besoin de revivre sans cesse le même exercice de frustration, d’insatisfaction comme dans le film « Un jour sans fin » (notre héros se réveille chaque matin et revit les mêmes journées indéfiniment jusqu’à ce qu’il prenne conscience que quelques chose émane de lui, que les difficultés qui lui pèsent sont reliées à sa façon d’être. Alors un matin il se réveille et un autre nouveau et enfin différent surgit. 

Il y a de nos jours plein de possibilités pour améliorer son quotidien, ses relations avec autrui, quand ces situations nous pèsent trop. Il existe le coaching mais pas seulement. 

Quelle spirale voulez vous voir s’imprimer sur les événements de votre vie ? 

Comme l’écrivait Antoine de Saint Exupéry dans le jolie comte du « Petit Prince » :     

« S’il vous plait, dessines moi un mouton ». Vous voyez le principe … 

La représentation que l’on fait de notre vie. Et puis ce qu’est notre vie, réellement. Tout est dans la représentation. Tout.  Il faut savoir qu’entre ce que l’on désire, que l’on s’imagine et le résultat obtenu, il y a la vie qui défile. Et la vie qui défile est composée de nos projections avec nos interdictions, nos croyances et nos petites joies et nos petits malheurs qui se répètent. Et notre regard sur les choses et les gens est le premier catalyseur à la réalisation de nos rêves. Relisons ensemble ce passage du Petit Prince et j’y ajouterai un exemple anonyme d’échange avec une amie coach. 

” DESSINE MOI UN MOUTON “

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J’adore Saint Exupery et le Petit Prince en particulier. A la maison en l’avait en 3 exemplaires dont un très vieux et superbement illustré. A un moment j’avais même entrepris d’apprendre ce fameux passage par cœur … Alors voilà ce qu’il m’en reste …

« Vous imaginez ma surprise, au lever du jour, quand une drôle de petite voix m’a réveillé. Elle disait :

– S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !

– Hein!

– Dessine-moi un mouton…

J’ai sauté sur mes pieds comme si j’avais été frappé par la foudre. J’ai bien frotté mes yeux. J’ai bien regardé. Et j’ai vu un petit bonhomme tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement. Voilà le meilleur portrait que, plus tard, j’ai réussi à faire de lui. Mais mon dessin, bien sûr, est beaucoup moins ravissant que le modèle. Ce n’est pas ma faute. J’avais été découragé dans ma carrière de peintre par les grandes personnes, à l’âge de six ans, et je n’avais rien appris à dessiner, sauf les boas fermés et les boas ouverts.

Je regardai donc cette apparition avec des yeux tout ronds d’étonnement. N’oubliez pas que je me trouvais à mille milles de toute région habitée. Or mon petit bonhomme ne me semblait ni égaré, ni mort de fatigue, ni mort de faim, ni mort de soif, ni mort de peur. Il n’avait en rien l’apparence d’un enfant perdu au milieu du désert, à mille milles de toute région habitée. Quand je réussis enfin à parler, je lui dis:

– Mais… qu’est-ce que tu fais là ?

Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse:

– S’il vous plaît… dessine-moi un mouton…

Quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités et en danger de mort, je sortis de ma poche une feuille de papier et un stylographe. Mais je me rappelai alors que j’avais surtout étudié la géographie, l’histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme (avec un peu de mauvaise humeur) que je ne savais pas dessiner. Il me répondit :

– Ça ne fait rien. Dessine-moi un mouton.

Comme je n’avais jamais dessiné un mouton je refis, pour lui, l’un des deux seuls dessins dont j’étais capable. Celui du boa fermé. Et je fus stupéfait d’entendre le petit bonhomme me répondre :

– Non! Non! Je ne veux pas d’un éléphant dans un boa. Un boa c’est très dangereux, et un éléphant c’est très encombrant. Chez moi c’est tout petit. J’ai besoin d’un mouton. Dessine-moi un mouton.

Alors j’ai dessiné.

Il regarda attentivement, puis:

– Non! Celui-là est déjà très malade. Fais-en un autre.

Je dessinai.

Mon ami sourit gentiment, avec indulgence:

– Tu vois bien… ce n’est pas un mouton, c’est un bélier. Il a des cornes…

Je refis donc encore mon dessin. Mais il fut refusé, comme les précédents :

– Celui-là est trop vieux. Je veux un mouton qui vive longtemps.

Alors, faute de patience, comme j’avais hâte de commencer le démontage de mon moteur, je griffonnai ce dessin-ci.

Et je lançai:

– Ça c’est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans.

Mais je fus bien surpris de voir s’illuminer le visage de mon jeune juge:

– C’est tout à fait comme ça que je le voulais ! Crois-tu qu’il faille beaucoup d’herbe à ce mouton ?

– Pourquoi ?

– Parce que chez moi c’est tout petit…

– Ça suffira sûrement. Je t’ai donné un tout petit mouton.

Il pencha la tête vers le dessin:

– Pas si petit que ça… Tiens ! Il s’est endormi…

Et c’est ainsi que je fis la connaissance du petit Prince. »

Alors aujourd’hui pourquoi ce texte me parle …

Parce que j’ai l’impression que la vie en fait c’est tout à fait ce passage du Petit Prince…

Il y a ce que l’on se représente, ce que l’on imagine et puis le réel, qui est parfois bien différent de ce que l’on avait imaginé de prime abord. En discutant récemment avec une amie elle me dit en réaction à ce passage du Périt Prince : 

« C’est bien simple, dans ma vie actuelle rien n’est en phase avec ce que j’avais imaginé il y a quelques années. Pourtant je t’assure je l’avais rêvé et imaginé très fort ! »

Elle continuait et me dit : Un exemple simple. Si on avait demandé le portrait-robot de l’homme idéal il y a quelques années j’aurais répondu : grand, musclé, blond aux yeux clairs et romantique, tu sais, le genre de type à écrire des lettres d’amour en vers ou à me faire des déclarations d’amour à la guitare [comment ça ça n’existe pas ??]. 

Bref, continua-t-elle « aujourd’hui mon amoureux est brun, pas forcément très grand, plutôt gabarit crevette et ses mots d’amour en 5 ans de vie de couple se comptent sur les doigts d’une main [allez chéri, je t’accorde les deux mains !!] ». Elle poursuivit : 

« Si on m’avait demandé la qualité principale du job de mes rêves j’aurais répondu sans hésiter et du tac au tac : la sécurité / stabilité. Aujourd’hui je suis à mon compte ». [Niveau stabilité, on a connu mieux]. Elle est coach.  

Alors je lui demandais : voudrais tu des enfants ?

Sa réponse fut : « Il y a quelques années je m’imaginais maman très jeune (trop jeune ?). Aujourd’hui, même si je rêve plus du tout de l’être un jour, j’apprécie d’avoir encore le temps de savourer et d’avoir des projets à deux ».

En lui montrant des planches à dessin de montons ramassés dans une édition pour adulte du Petit Prince, je les lui tendis.

« Alors aujourd’hui mon mouton à moi est peut-être un peu plus gris que ce que j’aurais imaginé, un peu moins bouclé et un peu plus petit, aussi. Mais il est là, réel, vivant. Et finalement, je l’aime comme cela. Tout comme j’aime profondément ma vie. Peut-être moins parfaite, plus aléatoire et cabossée que la vie dont j’aurais pu rêver. Mais c’est la mienne. Et elle me convient comme cela ».

La vie est une question de représentation et d’accord avec cette représentation. Dans la cas de mon amie cela lui convient. 

Dans le cas inverse, n’hésitez pas à vous demander ce que vous dupliquez indéfiniment dans votre vie. Vous pouvez faire quelquechose pour influer sur le cours de vos représentations.

Que Dieu vous garde,

Merci de m’avoir lu 

Patrick Krzyzosiak 

Coach habilité

Paris le 20 octobre 2019 

La peur qui sabote nos relations de travail

Lorsque l’on me demande mon avis sur la manière de réussir une transformation d’entreprise dont le projet ne parvient pas facilement à se décliner du haut vers le bas, ou sur les difficultés rencontrées par un manager dans l’exercice de ses fonctions, j’ose parler de la peur comme la cause de tous les blocages et de tous les freins.

Je demande toujours à mon interlocuteur de me décrire le

comportement des personnes concernées et les symptômes observés. La  réponse est toujours mesurée, mais on finit par me décrire dans l’ensemble, des managers qui se débouillent, qui ont du recul, même lorsque l’environnement change, ou des managers devenant directifs, ou des managers dont le « leadership » est mis à rude épreuve, marqués par l’indécision et un flou ambiant. On me décrit également des responsables en difficulté, en souffrance au travail, sans être tout à fait sûre qu’il y ait un lien entre ces managers en difficulté et la manière dont ils sont managés.

J’explique aux décideurs qui m’interrogent, que la pression amplifie la directivité de certains responsables,  et que chez d’autres, cela activera plutôt leur indécision, le manque d’engagement et la circonspection.

La peur de ne pas y arriver active un sentiment d’insécurité et chacun d’entre nous réagira différemment pour se protéger. Lorsque les situations ne changent pas, que l’avenir est certain, nous sommes sereins. A l’inverse, lorsque l’on se sent insécurisé, lorsque l’avenir est flou, lorsque les autres ne nous renvoient plus de signes rassurant, nous sur-réagissons et nos comportements sont marqués par l’évitement, le non engagement, le report, ou la rigidité, la dureté, le combat, la lutte, les tensions, qui sont autant de signes qui trahissent notre insécurité.

Ce que je constate, c’est que c’est bien la peur qui nous empêche d’être clair avec nos subordonnées, avec notre hiérarchie, avec nos collègues. On va se cacher, s’éviter, moins s’exposer, passer par l’email, décaler sa réponse, ou au contraire, rechercher à imposer son point de vue par beaucoup de directivité. On peut passer de la rigidité à la fuite en un clin d’oeil. Dans mon bureau, j’observe depuis des années ces différentes réactions chez mes clients. Elles sont toutes en relation avec nos appréhensions, nos peurs de fond, même si nous n’en n’avons pas conscience.

Il y a une  grille de lecture pour « décrypter » tout ce qui se passe en nous et chez les autres en cas de peur. Cette grille une fois décodée nous permet de réajuster nos comportements et d’obtenir plus de résultats : plus de sécurité pour nous, plus de sécurité vis-à-vis des autres, moins de jeux de compétition, et au final, plus d’implication des uns et des autres, et une meilleure ambiance au travail.

Avec la pression des résultats, avec les transformations de plus en plus rapides, les repères changent et les personnes cherchent comme elles le peuvent à se rassurer.

Se raccrocher à des pans de mur, chercher des repères pour se stabiliser, et lorsque ça glisse et qu’elles ne contrôlent plus rien, alors c’est la fuite, l’évitement, l’absence, pour ne pas se frotter au changement qui fait peur. Lorsque la fuite n’est plus possible, c’est la lutte et la résistance qui surgissent, adossés à la colère qui traduit la peur de ne pas avoir sa place dans ce changement. On craint avant tout la perte de territoire. Par dessus tout, lorsque le chef d’orchestre ordonne le changement,  il se rajoute une peur de l’incertitude à la craintenaturelle des figures d’autorité.

Ce que je dis ici est plus aisé à comprendre lorsque l’on accepte d’observer ses propres réactions en situation. Lorsque l’on n’a pas envie, nous fuyons, idem quand on nous impose quelquechose que nous ne souhaitons pas. Face à un challenge, et lorsque l’on craint de perdre de l’influence, nous ne nous laissons pas faire : nous combattons. Cela est le résultat de la peur.   Dans le cas de projets de changement, ce que je vois, c’est qu’en général, les craintes s’accroissent. On craint l’autorité qui nous jugera sur l’avancement du projet. La crainte de l’autorité est variable, elle est souvent un héritage qui dépend du modèle éducatif, sociologique, familial, de la culture du pays dans lequel nous vivons et de notre propre expérience avec l’autorité. En fonction du type d’autorité qui nous dirige, directive, consensuelle, aimable ou ouverte, nos peurs varient, passant de l’angoisse de perdre son travail à la simple crainte de déplaire.

Face à des challenges et à la pression du changement, beaucoup de leaders que je côtoie ont développé une stratégie d’accomplissement de leurs objectifs par de la rigidité et du contrôle, avec une écoute réduite. Leur style de management est directif alors qu’eux mêmes disent subir la directivité de leur propre N+1. Ils agissent avec leurs équipes en ne leur laissant pas beaucoup d’espace, même s’ils croient leur en donner. On est alors plus dans le « faites ceci faites cela », avec des propos directs, du contrôle, parfois des jugements de valeur, souvent des émotions incontrôlées (colères), ou l’expression de mécontentements, pour aller vite à l’objectif assigné par la hiérarchie…il y a pas ou peu d’encouragements et le droit à l’erreur n’existe pas.

Comme leurs « exécutants » n’osent pas vraiment remettre en question ces ordres venus d’en haut, par peur d’être perçu comme non collaboratifs, la descente d’information se fait avec la même pression sur les autres, et certains vont même trouver des coupables quand les résultats ne sont pas atteints. La peur entraîne partout des réactions en chaîne : dureté des propos, accusations infondées, rupture d’échanges, évitement de collègues, victimisation qui entraîne ensuite le besoin de critiquer l’organisation ou son N+1.

Il n’est pas rare que certains se cachent de leur hiérarchique, en développant un sens aigu de l’autonomie, pour éviter de faire des demandes dont ils craignent qu’elles soient de toute façon recalées ou refusées par leur N+1. J’assiste à des stratégies extrêmement bien ficelées mais toujours inconscientes d’évitement du « chef » dont on apprend à se passer, et qu’on aimera tacler.

Ce que je décris ici n’est pas ce qui se passe chez le voisin. Cela se produit à notre époque de changements rapides au sein de toute entreprise en transformation, et de celles dont les objectifs sont de faire toujours plus.

J’observe également des peurs chez les N+1. Ils craignent d’être jugés et évalués par leurs collaborateurs ; cela peut donner lieu à des stratégies comportementales variées, entre la fuite (pas d’attentes clairement formulées, évitement des sujets qui fâchent lors de réunions collectives, annulation des réunions) et une certaine rigidité (autorité non discutable, propos durs parfois moralisateurs lors des réunions, recherche de bouc-émissaires). Comme s’ils se protégeaient derrière une sorte de carapace.

Or, ces stratégies comportementales très inconscientes, affaiblissent tout le monde. Petit à petit, on se dit moins les choses en réunion, on n’ose moins s’afficher,  sauf à évoquer des sujets moins essentiels, et on peut même constater un manque d’engagements des uns et des autres,  du temps perdu dans des détails, de la procrastination. Chacun va s’abriter dans son monde et essaiera d’entretenir des relations exclusives avec le hiérarchique hors de la réunion. On est alors loin de l’esprit de collaboration et du « travailler ensemble ».

Lorsque j’explique à mes clients ce fonctionnement lié à nos peurs, et les agissements qui en découlent, je constate assez rapidement des modifications de comportements. Les prises de conscience se font et beaucoup de questions surgissent : comment faire pour me sentir en sécurité quand l’entreprise m’en demande deux fois plus avec deux fois moins ? Comment faire pour me sentir en sécurité quand mon responsable a recruté lui même une personne qui fait la même chose que moi ? Comment faire pour me sentir en sécurité quand mes collaborateurs ne font pas ce que je leur demande ? Comment faire pour ne plus avoir la boule au ventre le dimanche soir ? Comment faire pour oser dire à mon manager que je ne serai pas aux résultats attendus ce mois ci ? Comment oser prendre la parole au Codir sans sentir que je risque d’être vu comme celui qui ne comprend pas etc….

Sur le terrain, avec des équipes, comme au sein des comités de direction, il se produit les mêmes choses. Je pourrais ici lister toutes les peurs majeures recensées au fil des années : peur de décevoir, de ne pas être vu comme pas assez autonome, de ne pas parvenir au résultat, peur des autres, peur de ne pas être le premier, de mal faire et même de faire du mal à autrui en lui disant les choses trop directement.

C’est la peur qui nous amène à être dur avec les autres, à les diriger plus qu’à les manager, c’est la peur d’être perçu comme un manager « insuffisant » qui nous amène à ne pas laisser son collaborateur terminer ses phrases et de répondre avant lui ou à sa place, c’est la peur de ne pas savoir faire qui nous fait éviter notre interlocuteur, voire, fuir les situations, et enfin c’est bien la peur qui est la cause des combats entre personnes.

Les colères, les tensions, les luttes, les conflits, les épuisements professionnels et les dépressions sont des manifestations physiques de nos peurs de ne pas être reconnus.  Beaucoup témoignent qu’ils ont donné beaucoup d’eux mêmes, qu’ils ont tout donné, mais qu’ils n’ont pas reçu d’échange, pas de merci. Je peux même vous dire que ce qui se joue alors, c’est la reconnaissance de soi par les autres, et lorsqu’elle ne vient pas, c’est la porte ouverte aux sur-réactions émotionnelles qui allument tous les feux de rigidité, de non engagement, de combats, de tensions, de burn out, de tristesse, de démotivation. Tout le contraire de ce qui est nécessaire aux personnes pour être heureux, tout le contraire de ce que souhaitent les états majors dans les entreprises pour que les projets se déclinent. Lorsque cette reconnaissance ne vient pas, certains feront tout pour l’obtenir, souvent au détriment du bon sens et du travail collaboratif. Certains iront même au combat « contre » pour prouver la valeur qu’on ne leur reconnaît pas.

C’est la peur qui nous amène à ne pas clarifier nos attentes à notre N+1 ou à nos équipiers, et qui fait passer en second nos besoins. Cette attitude peut être dangereuse en vol, dans le cockpit d’un avion gros porteur, et sans doute que c’est moins le cas ici bas. Mais sur la durée, le N+1 qui ne dispose pas de suffisamment d’informations de la part de son subordonné ressentira une insatisfaction, peut être même de la compétition entre lui et son N-1. Il finira par en prendre ombrage et cette méfiance creusera l’écart, le verra devenir directif avec celui qui ne lui montre pas sa confiance.

C’est la peur de ne pas être assez important qui amène la majorité d’entre nous à se donner à fond, jusqu’à épuisement car nous avons besoin de sentir que nous comptons. Alors, quand la reconnaissance spontanée ne vient pas, pour être vu et pour être reconnu,  on voit passer ces personnes par de la colère, la compétition, les tensions, jusqu’à obtenir les signes de reconnaissance recherchés. Mieux vaut être vu et reconnu pour des problèmes que de vivre dans l’indifférence.

Parfois, je vois se mouvoir des personnes responsables qui passent par tous ces comportements à la fois afin d’obtenir l’attention qu’ils pensent ne pas recevoir suffisamment.

D’autres se contentent de cette situation et font seuls, ne demandent rien, et parfois ils tremblent à l’idée même de faire une demande. Lorsqu’ils n’ont plus le choix de faire autrement, ils passent alors au stade de la demande, mais ce n’est pas clairement exprimé.

Quand certains se sont tant donnés en nombre d’heures, et qu’ils ont l’impression qu’on ne les reconnaît toujours pas, qu’ils ont le sentiment que leur hiérarchie les ignore, on voit alors chez eux les symptômes du stress, de la fatigue, de l’usure. Ce sont des collaborateurs qui se sentent impuissants, tristes,  après avoir eu le sentiment d’avoir perdu un combat, le combat pour se sentir utile, vu et reconnu comme important. Ces personnes tiennent alors des discours négatifs, pessimistes, et elles auront du mal à faire le « minimum ».

A l‘heure de la bienveillance au travail, je suis toujours étonné que la directivité et la toute puissance sont toujours les méthodes les plus utilisées par les leaders, et que les personnes qui ne suivent pas, malgré toutes les formations en management, sont juste entrain de réagir à un style directif qui va entrainer des réactions logiques : peur de dire, peur de faire, méfiance, retrait, évitement,  désengagement, stress, tensions. Certains leaders qui ont compris que la directivité n’est pas payante s’essaient aux techniques d’écoute, du consensus, de la compromission, sans plus de succès car ils oublient de dire non et de donner des conditions à la réalisation des objectifs communs. Ne pas en donner est aussi un symptôme de la peur. Je reste sympathique en ne demandant rien d’oppressant et en me reposant sur l’autonomie de mes collaborateurs qui savent ce que j’attends d’eux (enfin, certains le croient).

Alors oui, lorsque l’on me demande mon avis, je ne vais pas distiller des méthodes de management qui vont se rajouter à d’autres méthodes de management, mais je vais aller voir à la source du problème : LA PEUR. Je vais demander à chacun de penser « à l’envers » de ce qu’il a appris jusqu’ici : faire face, faire front, courir, aller plus vite, faire seul, parler plus fort pour être entendu et être vu comme le leader, trouver toutes les solutions à tous les problèmes… Je leur demande de réfléchir à leurs réactions face à la peur, je leur demande de réfléchir à ce qu’ils pourraient dire ou faire pour apaiser la peur des autres, afin que, par ricochet, ils se sentent à leur tour sécurisés par ces mêmes autres.

J’explique que nous avons le choix : renforcer la confiance et la sécurité entre nous et les autres, dans un monde de plus en plus mouvant, ou renforcer le sentiment d’insécurité et de défiance entre nous et les autres. Je dis bien que nous avons le choix.

En 1 ou 2 jours, des équipes se redressent très vite en comprenant que nous sommes tous des acteurs potentiels des réactions des autres. Il suffit de comprendre cette logique émotionnelle, cette escalade, pour être en mesure de se reprendre et de dire stop à la peur en revenant finalement à du bon sens.

Sécuriser son voisin c’est du bon sens.  C’est quand il se sent en sécurité, en confiance qu’il a envie de se donner pour vous, de s’investir pour votre cause ; Il est toujours possible de travailler dans un climat d’insécurité, et d’obtenir la collaboration des autres par la force, mais le prix est, je trouve, bien plus élevé : fatigue, addiction au travail, solitude du pouvoir, environnement de travail décourageant, peu ou pas d’adhésion des collaborateurs.

Je préfère toucher les managers, les leaders, les collaborateurs par de la simplicité, en leur expliquant que ce qui nous empêche de travailler sereinement, c’est nous mêmes. Nous refoulons ce que nous ressentons et ce que nous pourrions dire car nous craignons que cela dérange ou soit vu comme ridicule. Que de temps perdu ! à force de ne pas dire, on les dira brutalement, nous baignerons dans un environnement méfiant, non protégé, et notre imagination se substituera à la réalité car les faits sont déformés quand on est pris par la peur. Combien de fois m’arrive-t-il d’entendre des personnes responsables me dire qu’elles en viennent à douter d’elles mêmes, à douter de leurs décisions, de leurs compétences. Combien de fois j’en vois certains ne pas agir, par peur de ce que penseront les autres, certains imaginant même que leur hiérarchique « n’a pas d’estime pour eux ».

Je leur explique que nous disposons de toutes les clés pour dépasser tout ça.

Nous pouvons tous du jour au lendemain changer d’attitude.

Personnellement, je pense que c’est à ceux qui sont des responsables, des dirigeants, des patrons, d’instaurer ce climat de collaboration et de sécurité pour faire taire la peur qui de toute façon sera toujours à l’affût. Ils peuvent faire les premiers pas en veillant à avoir un style de communication plus clair, moins flou, plus conciliant, moins dur, en réduisant leurs jugements spontanés, en montrant plus d’intérêt à chacun, en expliquant leurs attendus plus clairement, en dialoguant, en instaurant une culture des compliments (signes de reconnaissance), en montrant plus d’écoute, plus de considération, en utilisant des techniques de dialogue et d’influence pour renouer le contact avec chacun afin que la peur fasse un pas en arrière pour stimuler les responsables des équipes opérationnelles.

Cela passe par la capacité à dire non, à dire oui, à reformuler, à donner aux uns et aux autres la capacité de s’exprimer sans se sentir « en danger » et à devoir mettre en place des stratégies souvent inconscientes de séduction ou de confrontation pour avoir droit à la parole.

Je rappelle souvent que lorsque des personnes refusent de faire, c’est parce qu’elles se sentent exclues du système.

On ne devient pas un opposant du jour au lendemain. Au manque d’attention,  ces personnes substituent les tensions, afin de récupérer par la force cette attention qu’ils ne reçoivent pas.

Face à la peur de « déranger » notre hiérarchie, face à la peur qu’ont les collaborateurs d’être jugés, nous avons de nos jours toutes les méthodes, nous, les coachs, les formateurs, pour vous aider à simuler des situations où vous comprendrez le sens de donner de l’importance à l’autre.

Cela est réparateur pour tout le monde.

Nous pouvons même expliquer aux protagonistes qu’ils ont leur part de responsabilité dans la continuité des malentendus et des tensions en refusant eux mêmes de s’octroyer des compliments, et donc d’en faire aux autres, tant qu’ils verront de la manipulation à la place des compliments.  Oh oui, il est parfois bien difficile de s’auto-complimenter, et il est tellement plus facile pour beaucoup d’entre nous d’ignorer le compliment. On lui préfère la difficulté et le challenge, car nous pensons que c’est pour nous le moyen de montrer notre  valeur, alors que le compliment est vu comme « ramollissant » (pour l’avoir entendu maintes et maintes fois).

Je mesure ô combien nos sociétés se sont trompées car on n’obtient pas l’adhésion des uns et des autres par la menace, par la peur ou par un climat de tension. Ce mode de fonctionnement infantilise les collaborateurs, les mets dans des positions d’assujettissement et de faire plaisir, d’attente, et les enferme dans leurs craintes de « mal faire ».

On pourra en voir certains réussir dans ce modèle car ils correspondront à des critères fort recherchés : autonomie, esprit de compétition, goût du challenge. Ils s’en sortiront car ils aiment ça, mais ceux qui en pâtiront le plus sont tous les autres, la majorité, ceux qui ont besoin de la qualité de la relation.

Il me semble qu’être responsable c’est avant tout être conscient.

Etre conscient du pouvoir que l’on a d’accroître la pression sur les uns et les autres en stimulant leurs peurs inconscientes, ou de diminuer ces peurs afin d’obtenir le meilleur de chacun. Et si être  « responsable » finalement,  signifiait  au sens anglais, être « able to respond », c’est à dire, « être apte à répondre » à nos besoins de sécurité en renforçant chez chacun le leur ? en développant chez chacun son sentiment d’importance, par opposition à celui de se ressentir comme « insignifiant » ?  Car c’est en se ressentant « significant » (mot anglais n’ayant pas de traduction en français), que l’on décuple ses forces, et donc son engagement auprès des autres. C’est en se sentant « appartenir » que notre motivation s’accroît. La réaction en chaîne est alors miraculeuse sur les autres.

Au fur et à mesure de mes années de coaching, d’entretiens individuels, d’animations de groupe, je me suis aperçu que mon rôle était d’aider à cette prise de conscience.

Sécuriser l’autre pour permettre l’expression des potentiels, pour permettre plus d’authenticité, plus de spontanéité, plus de puissance,  et au bout du compte plus d’efficacité individuelle et collective.  Je vous rassure, il ne s’agit pas de psychologie ou de « bisou thérapie ». Il s’agit de réussir à générer chez les uns et les autres la prise de conscience que c’est ce qui fera naître l’esprit d’équipe tant recherché, car c’est ensemble que les entreprises réussissent à surmonter leurs défis et à dépasser leurs difficultés. Cela passera par des efforts individuels de compréhension que la sécurisation des liens par une attention à l’autre est une clé de succès !

Il n’y a rien de difficile dans cette approche, sauf la résistance de notre égo qui va s’y opposer en trouvant toutes les excuses pour ne pas tenter l’expérience ou pour abandonner. Cette approche pour mieux fonctionner ensemble repose sur un mode d’emploi commun, sur la diffusion de signes de reconnaissances, sur l’encouragement plutôt que l’inverse, sur l’écoute active, la reformulation et sur les engagements mutuels à faire ce qui a été dit.

Vous pouvez essayer cette approche avec votre boulangère qui ne vous sourit jamais, chez qui vous êtes contraint d’aller car de toute façon son pain est excellent : alors allez chercher votre pain, ne souriez pas, critiquez même sa boulangerie ou le pain que vous payez, « car de toute façon elle ne mérite pas votre attention puisqu’elle ne vous en donne jamais ». Une fois sortie, vérifiez ce qui se passe en vous, ce qui monte en vous : Satisfaction ? Joie ? Colère ? Indifférence ? On peut vite s’acclimater à un monde d’indifférence et mener sa vie sans recevoir de sourire, de signes d’intérêt, ni d’encouragements. Beaucoup parmi nous savent marcher, courir, en se donnant du sens et ne savent même plus fonctionner avec des encouragements. Ils ont appris à s’en passer, ils ont fermé et emballé tout ça. Avec votre boulangère, vous pouvez choisir l’autre possibilité, celle de lui sourire malgré ce que vous pensez d’elle et de sa boulangerie, en la complimentant sur son pain, sur un détail. Observez alors sa réaction, écoutez, elle vous parlera sans doute plus qu’à l’ordinaire, et, en sortant, vérifiez ce qui se passe en vous. Vous aurez sans doute plus de satisfaction et d’énergie en sortant, même si c’est vous qui au début avez du faire le premier pas.

Alors en tant que responsable « apte à répondre », vous avez le choix d’attiser ou d’apaiser la peur, en ayant plus conscience de vos propres réactions et en faisant prendre conscience à vos collaborateurs de leurs réactions.

Mon approche est le résultat d’une observation : quand j’en parle, les réactions sont immédiates, chacun comprend qu’il marche à l’envers et alors, la relance se constate chez chacun d’entre nous.

Chacun possède les clés du succès en soi et je vous propose d’y réfléchir pour insuffler un mode de pensée efficace au sein de vos équipes et de votre entreprise. En dépassant les appréhensions, les inhibitions,  et les peurs, en donnant à chacun ce mode d’emploi des peurs, et de l’importance ressentie par tout à chacun, en analysant ensemble les avantages et les inconvénients de ne pas changer, en rétablissant les liens entre tous, vous serez en mesure de faire re-circuler une  énergie d’accomplissement et un esprit d’entrepreneuriat.

Habitué depuis 25 ans à accompagner les personnes et les équipes, coach certifié, hypno thérapeute, formé l’ « Appreciative Inquiry », à l’Emotionnal Freedom Technique, à la méthode de Respiration profonde, et la méthode de traitement des peurs (TIPI), je constate que c’est la qualité des relations qui est le moteur de tout. Je développe cette approche tant en entretien individuel qu’en équipes. Rencontrons nous, le sujet est vaste et passionnant !

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout,

Paris, le 28 mai 2018

Patrick Krzyzosiak

Coach habilité

Parlez vous biz-ounours ?

Parlez-vous biz-ounours ?

MANAGEMENT EN 2017

PARLEZ-VOUS LE BIZ-OUNOURS ?

«Talents», «bienveillance», prolifération des «chief happiness officers»… Tout serait-il devenu rose dans le monde de l’entreprise ? On y constate en tout cas l’apparition d’un nouveau langage, au confluent du business et de la guimauve : le «biz-ounours». Mais sous le sirop, se cache une guerre totale et sans merci: celle du recrutement.

On se croirait dans l’école des fans :

. Un univers où tout le monde aurait dix sur dix, dont tous les protagonistes, quels qu’ils soient, sont des talents». Du service compta à la direction financière, en passant par les fonctions créatives, depuis quelques mois, voire quelques années, on ne parle plus que comme cela. «Collaborateur» serait-il devenu un gros mot? Dans l’idiome des entreprises, les «talents» ont dégommé les «collaborateurs», qui eux-mêmes avaient supplanté les «salariés». À telle enseigne qu’il ne faut plus parler, semble-t-il, de directeurs des ressources humaines ou de responsables RH. Peu à peu, au gré des profils Linkedin, on voit multiplier et croître les «chief talent officers», les CTO, chargés de gérer et de faire le tri dans ces « talents » pléthoriques et protéiformes.

Trop de talent tue le talent ?

«La désormais omniprésence du terme n’est qu’un effet de l’envahissement de la communication à toutes les régions de la société,

estime François Jost, professeur émérite en sciences de l’information et de la communication à l’université Sorbonne Nouvelle Paris III.

Il évoque également un peu l’univers de la téléréalité, comme l’émission de M6

La France a un incroyable talent ».

L’univers de la téléréalité, certainement. Mais aussi un autre monde plus rose layette, plus ouaté. Celui des peluches des années 1980 aux couleurs pastel et aux aspirations 100 % tendresse: les fameux Bisounours devenus synonymes de naïveté exagérée, d’optimisme béat et, disons-le, mièvre.

Florilège de titres «mielleux» :

Parlez-vous le biz-ounours? Car les «talents» ne vont pas seuls dans les méandres de l’entreprise. Ils marchent main dans la main avec leur cousine «bienveillance». On ne compte plus les essais sur le «management bienveillant», tandis qu’aux côtés des «chief talent officers», de nouveaux titres font florès, dans une surenchère de «positive attitude». Lesquels peuvent laisser pantois – voire carrément interdits – comme l’inénarrable «chief happiness officer»

, fonction au confluent de la com’ interne et de l’agent d’ambiance, qui se taille un certain succès depuis quelques années.

Le très sérieux Forbes s’est amusé à répertorier ces nouveaux titres que d’aucuns peuvent juger fantaisistes. Voire délirants? AOL se targue d’employer un «digital prophet» [prophète digital], la société de tech Grasshopper employait jusqu’il y a peu un «ambassadeur du buzz», le patron du réseau de concessionnaires Mid America Motorworks revendique sans rire le titre de «chief cheerleader» [majorette en chef], au sein de l’agence Allen & Gerritsen, on ne parle plus de directeur du développement, mais de «créateur d’opportunités», tandis que le chef du design d’Inteq Corp répond à la douce appellation de «crayon evangelist». Mazette.

L’enfer de l’entreprise est-il pavé de bonnes intentions? Il est en tout cas ponctué de:

«Belle journée !» , salutation lyrique qui tend à reléguer le traditionnel « Bonne journée!» aux oubliettes.

«Je ne peux pas m’empêcher de voir dans ce nouveau langage un côté démagogique, soupire Jean-Louis Raynaud, directeur du programme Advanced Management Program de l’EDHEC campus de Paris.

« On prend vraiment les gens pour des enfants…»

Des enfants nourris au lait de la globalisation, rappelle Fabien Le Roux, planneur stratégique chez BETC:

«Il y a un effet de langage mondialisé qui est

lié au “globish”, forme abâtardie d’anglais des affaires. Cela reflète aussi un certain état d’esprit américain où tout est « fantastic” et « amazing”.

Une culture qui s’est imposée, portée par les conférences TED et des livres à la croisée du développement personnel et de l’analyse marketing. Le langage d’entreprise est devenu un langage entrepreneurial où la figure du startuper est glorifiée – une figure aussi bien économique que psychologique. Du coup, il s’agit autant d’avoir des idées, des convictions et des compétences qu’une attitude et un état d’esprit forcément constructifs et positifs. »

Des mots doux, une réalité dure :

Mais ce déluge de guimauve cache une réalité bien plus amère…

«La tendance sémiologique en tant que telle peut paraître un peu ridicule, voire lénifiante, admet Mariette Darrigrand, sémiologue à la tête du cabinet d’études sémiologiques Des faits et des signes.

La “bienveillance” est ainsi devenue un terme galvaudé, qui ne veut plus rien dire. Ce nouveau langage peut donner l’impression d’agir comme un cautère sur une jambe de bois, à une période où on ne peut plus ignorer, en parallèle, la violence du monde de l’entreprise.» François Jost ne dit pas autre chose:

«Depuis la vague de suicides chez Orange, notamment, on sait tous que les conditions de travail sont devenues extrêmement difficiles: il suffit de voir la récente émission d’Élise Lucet, accablante pour Lidl et Free. Il peut exister, dès lors, une tentation d’adoucir les choses, de les renommer de façon positive.»

Serait-on trop prompt à railler cette novlangue acidulée ?

«Le mot “talent” est avant tout une marque de la culpabilité des entreprises qui ont géré les gens comme des boîtes», lâche Stéphane Hugon, sociologue et fondateur d’Eranos, société d’études qualitatives spécialisée dans l’identification et le décryptage des imaginaires sociaux contemporains. Selon lui, ce nouveau langage biz’ounours en dit beaucoup plus qu’il n’en a l’air.

«Ce qui se joue là, c’est une transformation de l’imaginaire du travail. Si le travail était central dans notre monde occidental, ce n’est plus le cas aujourd’hui… La philosophie du XVIII

au XIX était pensée autour du progressisme. Le progrès social et le paradis judéo-chrétien, c’était la même chose ! Au fil du temps, on a mis de côté la question de la foi, mais ce rapport de subordination reste présent dans le droit du travail, où il existe une forme d’allégeance du salarié vis-à-vis du patron… Mais ce discours n’est plus efficace dans la culture managériale pour embarquer les nouvelles générations.»

Les titres, un enjeu de recrutement :

Le sirupeux langage biz’ounours cacherait-il un univers beaucoup plus… mercenaire?

«Ce à quoi on assiste, c’est une guerre des talents qui ne veut pas dire son nom», lâche Damien Créquer, associé du cabinet de recrutement Taste. Selon lui, les «talents» et autres «chief happiness officers» ne seraient que la partie émergée «de grands changements macro». Bigre.

«Des années 1990 à 2000, on se situait encore dans une époque de performance individuelle. Mais les cycles d’excellence opérationnelle liés aux boîtes

« brick and mortar » ont été bouleversés par l’apparition des biotechs, des nanotechs, des sciences cognitives… Aujourd’hui, pour être valorisé en bourse, il faut capter l’innovation. Une bataille essentielle pour émerger sur les marchés financiers, alors qu’il existe une grande tension sur le recrutement. Notamment pour attirer les millennials.» Jean-Louis Raynaud approuve: «Cette novlangue n’est autre qu’un outil de séduction pour attirer les jeunes, courtisés sans relâche par les Gafa.»

Damien Créquer relate cette anecdote:

«J’ai vu des clients organiser des brainstormings hallucinants pour inventer de nouveaux intitulés de poste… Il s’agit de tout renommer et très vite.»

Au sein de l’agence Pixelis, on enjoint ainsi ses collaborateurs, pardon, ses «talents», à choisir eux-mêmes leur titre. Le résultat n’a rien à envier aux exemples cités par Forbes : «conspirateur positif», «brand solutionist», «brand psychologist», «positive change accelerator»…

«Les titres viennent avant tout souligner notre mode de fonctionnement, horizontal et plus pyramidal,

explique Isabelle Lorentz, directrice des opérations associée.

Chaque mission est autodéterminée, une fois qu’elle est terminée, on peut décider de changer son titre. Cette démarche va de pair avec l’adoption du télétravail, d’horaires souples… Avec les millennials, on ne peut plus adopter une approche top-down [strictement hiérarchique].»

«Nous sommes installés dans un espace de coworking et si j’annonçais à mes salariés qu’on déménageait dans des bureaux classiques, j’aurais droit à une révolte et j’en perdrais la moitié» assure, quant à lui, tragicomique, Damien Créquer. Pour recruter et conserver ses nouveaux talents, remarque elle aussi Mariette Darrigrand, «l’entreprise mime la population des millennials, à la recherche de bonheurs simples, ce qui peut entraîner une forme d’infantilisation… Un exemple: se faire la bise à la fin d’une réunion, c’est un rituel récent. Dans les années 1990, on serrait la main des clients… Nourriture sucrée, espaces de jeu, baby-foot, objets transitionnels, nounours font partie des décors et ont un rôle compensatoire. Comme des touches d’enfance qui permettent de supporter des situations extrêmement dures ».

Si les mots peuvent être malhabiles, les intentions sont parfois rien de moins que sincères.

«Il existe bien évidemment du « happiness washing”

dans cette manière maladroite dont les entreprises essaient de recapter les jeunes,nuance Stéphane Hugon.

Mais globalement, tous ces signes disent autre chose: et si on travaillait autrement?»

Pour autant, comme grince Fabien Le Roux,

«ce qui attire des bataillons de millennials, prioritairement dans les Gafa, ce sont des salaires sans commune mesure avec d’autres sphères, ainsi qu’une série d’avantages en nature quantifiables (jours off, prise en charge de dépenses liées à des projets personnels, etc.). Ce n’est pas seulement une question de vocabulaire. Le risque est que ça ne soit que du vocabulaire…»

Bon courage et… gros bisous ?

Petit glossaire du biz’ounours :

«  Appliquer les process: faire ce qui est demandé par un supérieur hiérarchique.

Axes d’amélioration: choses à revoir entièrement.

Challenging: ennuyeux et difficile.

Chief happiness officer: fonction au confluent de la communication interne et de l’agent d’ambiance.

Chief talent officer: DRH.

En dessous des attentes: décevant.

Etre force de proposition: trouver les idées que son supérieur n’a pas.

Faire un benchmark: pomper les idées d’un concurrent.

Gratification: rémunération.

Remercié: licencié.

«Nous»: l’entreprise.

Nouvelle aventure: licenciement.

Talent : collaborateur ou salarié, du service compta à la DSI, en passant par les fonctions plus créatives ».

(Inspiré par « Le lexique corporate », paru dans

Stagiaires, le guide de survie ! de Samantha Bailly (Larousse))

L’Elysée, palais de la novlangue :

«La révolution du numérique est celle des talents. Nous devons les attirer en Europe. Je souhaite qu’elle prenne la tête de cette révolution.»

Déclaration d’intention d’un patron d’agence de pub ? De start-up ? Non, d’Emmanuel Macron, président de la République, qui tweetait ces phrases à l’issue de son discours à la Sorbonne, le 26 septembre dernier. Séances de «team building» , ateliers de

«coworking», mise en place de « process» pour délivrer du « résultat».

… Comme le rappelait en août un article du

Figaro, au plus haut niveau de l’Etat, on a fait sien le langage des start-up. Non sans ambiguïtés, comme le rappelle la sémiologue Mariette Darrigrand:

«Emmanuel Macron utilise beaucoup de ces termes lénifiants repérés en entreprise: il emploie fréquemment la « bienveillance”, les bénévoles de sa campagne étaient appelés les « helpers”. Et dans le même temps, il assume une posture de « président jupitérien” et légifère par ordonnances…»

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Ce sur quoi nous focalisons notre attention persiste 

On attire tout ce qu’on pense et donc ce dont on a peur. Ainsi si j’ai peur de manquer, mon cerveau attirera ce que je crains en cherchant les situations confirmant les craintes et donc amplifiera la peur de manquer.
Lorsque nous nous parlons avec assurance : « désormais j’ai tout ce dont j’ai besoin pour vivre Bien avec abondance », et qu’en plus nous le ressentons au plus profond de nous par conviction et sans douter, sans reproches, sans nous polluer l’esprit par des pensées sombres relayées par les gens toxiques ou ce qui est dit dans notre tête par héritage culturel-famililal ou par les médias TV et réseaux sociaux, le cerveau comprendra et se mettra en marche pour attirer de plus en plus les situations en lien avec l’abondance et la chance ou encore des synchronicités étonnantes. Nous sommes des « magnets « .

Le cerveau entend tout et enregistre tout ce que nous nous disons du matin au soir. Le cerveau est notre esclave et il fait ce qu’on lui dit, et ce que nous nous répétons, que ce soit positif ou négatif.  Il entendra le négatif et il sera happé par le négatif en se mettant à son service. Combien de fois notre petite voix nous parle mal de nous même ? Combien de fois notre petite voix nous parle en bien de nous et se dit :  » merci j’ai passé une super journée ! … » ? Combien de fois nous engageons nous dans des combats et des luttes pour  » combattre l’injustice « en ayant un jugement contre ceux qui commettent les injustices ? En le faisant nous rajoutons de l’huile sur le feu, car nous concentrons et nous focalisons de plus en plus notre attention sur la lutte,  à devenir nous mêmes les assaillants et les juges de ceux que nous condamnons. 

Combien de fois les défenseurs sont finalement tombés dans le camp des persecuteurs ? Notre Histoire est remplie de ces  » modèles « .  

Il ne s’agit pas de fuir et de se désintéresser des injustices mais de prendre le partie de développer plus d’amour et pas d’engager un combat qui finira en conflits ou en soif de revanche. Les pièges qui nous détournent de nos pensées positives créatrices sont tellement nombreux que cela nous demande une attention et une vigilance constante pour ancrer ce que 
nous désirons .

Pour savoir ce que nous attirons : observons autour de nous nos événements de vie proches ou lointains. Ce sont les résultats de nos pensées. Cela nous informe sur qui nous sommes ou, ne sommes pas assez, et nous éclaire sur ce que nous pourrions changer au plus vite dans nos modes de pensée. Râler ne mène à rien, et si cela devait nous mener quelque part, c’est vers toujours plus d’usure, d’efforts, de luttes pour conserver ce que nous possédons ou pour obtenir ce que nous n’avons pas encore.

Pour rester étonnamment bien, ces témoignages en anglais sont à écouter ( anglais accessible)