Je vous propose dans ce contexte d’actualité pas très réjouissant un exercice en coaching à partir de ce que vous inspire cette photo (bien sur vous pouvez réagir et m’écrire si le coeur vous en dit). Il est simple car spontané mais il a tellement d’impacts sur nous même. Pour ceux qui voudront tenter l’exercice, voila comment ça se passe.
J’appelle cet exercice le « 1% » du colibri
On peut faire le choix de se concentrer sur le 1% des qualités d’une personne. De voir la petite part de bonté qu’elle a alors qu’elle n’apparaît pas au grand jour et que nous sommes en colère contre elle. Pensez qu’il y a des gens très durs qui ont pu adopter un animal de compagnie, donner de l’argent à une association caritative ou qui s’occupent d’un de ses parents.
Pensez aussi à l’inverse : une personne très empathique a aussi un côté moins lumineux. Notre cerveau fonctionne ainsi par auto suggestion : plus on observera l’autre dans ses aspects positifs, plus il y a des chances que ça devienne la réalité.
Parce que le cerveau a ce fonctionnement d’auto suggestion. Les parents le savent : observer son enfant jouer en lui disant qu’il va réussir à monter le mur va lui donner l’énergie de le faire sans tomber. Lui envoyer des doutes va amplifier sa gêne et il va peut être tomber et même se faire mal. Le mental ne suffit pas. Ce serait trop simple. C’est la conviction que son enfant réussira à grimper le mur qui fait qu’il ressentira notre confiance. La conviction, c’est comme ressentir par avance ce que l’on est entrain de s’imaginer. S’en nourrir.
Alors sur quoi focalisons nous notre attention ? Et en sommes nous conscients ? Ce n’est pas toujours le cas.
Oui c’est un effort à fournir de trouver chez chacun ce 1 % de beau et d’y croire mais c’est aussi le cas de tout le monde ;
On peut réussir une belle journée ou la rater totalement en se focalisant juste sur ce qu’on n’aime pas en nous ou chez les autres ( nos proches, nos collègues, les sujets d’actualité).
Quelle part allons nous nourrir chaque jour, à chaque pas, avec nous, avec autrui ? Pensez au colibri qui vient apporter une goutte d’eau alors qu’un feu s’est déclaré. Il contribue. Nous sommes sans doute tous des colibris, dont le travail commun éteint l’incendie.
Patrick Krzyzosiak
Coach habilité
23 10 2022
